Affaire fonctionnaire fictif : « c’est parce que Faya est devenu gênant pour Alpha Condé »
Au Bloc Libéral, on accuse le pouvoir d’être derrière un « coup monté » dans le but d’écarter un adversaire politique pour la prochaine présidentielle. C’est ce qu’à laisser entendre Ibrahima Bemba Bah, adjoint à la communication du parti.
Pour ce responsable du BL, Faya Millimono est devenu gênant pour le régime d’Alpha Condé. C’est pour cela qu’on cherche à le déstabiliser. Lisez la réaction d’Ibrahim
« D’entrée de jeu sachons que Faya L Millimouno a été enseignant de l’école normale supérieure de Manéah actuel ISSEG ( institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée ) de 1988 à 1993 date à laquelle il s’est rendu à Montréal au Canada pour poursuivre ses études via une bourse de la Francophonie. Et en 1995 l’Etat lui a coupé son salaire sans raison valable bien qu’il avait encore sa famille en Guinée.
À ce jour cela fait 25 ans qu’il n’est plus enseignant de ladite institution. Et c’est maintenant que le RPG trouve que c’est un fonctionnaire fictif. Mais essayons de comprendre ; il ya plus de 6 mois que la commission conduite par Alpha Amadou Banoh Barry a fini d’établir la liste des enseignants fictifs. Pourquoi c’est maintenant qu’on découvre le nom de Faya L Millimouno sur cette liste ?
Pourquoi c’est à la veille d’une élection présidentielle que l’on trouve le nom d’un farouche opposant dans une pareille situation ? Ne nous faisons pas de doute.
Alpha Condé et sa machine répressive ont le leader du Bloc Libéral dans leur ligne de mire.
En effet après la forfaiture du 22 mars 2020 le pouvoir espère narguer l’opposition et le FNDC en mettant le cape sur la présidentielle en octobre. Le président de la République et la coalition au pouvoir veulent faire admettre implicitement ses farfelues institutions issues d’un bain de sang.
Faya L Millimouno dit niet. Le président de la 4e force politique reste droit dans ses bottes à chacune de ses sorties il fait preuve de fermeté à l’égard du Régime Condé . Faya est catégorique pas d’élections présidentielle avec l’actuel bureau politique du RPG que certains Guinéens appellent abusivement assemblée ; pas d’élections sans la dissolution de la Cour constitutionnelle remplie de militants zélés et aux ordres de Sekhoutouréya. Il réitère aussi pas d’élections avec le présent fichier électoral .Et surtout pas d’élections avec Alpha Condé au pouvoir. Mieux Faya est celui qui brise le cliché dont le RPG ARC-EN-CIEL affectionne tant, FNDC = UFDG. Ainsi par la virulence de ses propos, la persuasion de son argumentation, la pédagogie de ses interventions et l’évidence de ses preuves brandies ces derniers temps Faya montre au peuple tous les jours que le problème de notre pays constitue un problème d’enjeu national. Une Raison fondamentale pour ne pas le réduire aveuglement en un problème éthnique ou régional. Pour lui il faut à tout prix chasser Alpha Condé si l’on veut vraiment amorcer une rupture du système qui ronge la nation toute entière.
En clair Faya Millimouno est devenu gênant, embêtant et trop embarrassant pour Alpha et son petit clan mafieux. Par conséquent il faut l’abattre politiquement en exposant un faux dossier sur la place public. Utiliser d’abord les médias et les réseaux sociaux pour un lynchage afin de traîner sa réputation et son honneur dans la boue ;
Ensuite à 3 mois de l’élection présidentielle instrumentaliser le machin, la parodie de justice pour mener des accusations sans fondement puis ouvrir des procédures judiciaires interminables contre Dr Faya dans le but d’écarter purement et simplement un véritable challenger voire un probable successeur dans la course au trône.
Eh bien, nous connaissons toutes ces pratiques et ces manigances politico- politiciennes. On les a vus au Sénégal avec Karim Wade et le cas Khalifa Sall. On les voit encore à l’hexagone avec François Fillon et en Côte d’ivoire à travers les démêlés judiciaires de Guillaume Soro.
Cependant en Guinée, le pouvoir se trompe d’adversaire et se trompe de guerre. Le Bloc Libéral et son président sont bien plus forts que ces sordides tacles maladroitement orchestrés par un régime à l’agonie et un chef D’Etat en manque d’inspiration. Car ni la calomnie, ni la diffamation, encore moins les intimidations et les menaces n’entameront notre marche inéluctable pour bâtir ensemble et avec tous une Guinée unie, juste et prospère. »