Alpha Barry, professeur et correcteur de l’épreuve de français du Bac unique se confie à Verite224
Au cours d’une interview qu’il a accordé à Verrite224, Alpha Barry, professeur de français et correcteur au baccalauréat a livré ses sentiments à l’issue de la correction. Selon lui, la correction du baccalauréat cette année n’a pas connu assez de difficultés et leurs conditions de travail étaient abordables.
Lisez l’intégralité de l’interview !
Verite224 : quel sentiment vous a animé en étant parmi les correcteurs des copies des épreuves de français ?
Alpha Barry : bon, c’est à la fois un sentiment de fierté et de satisfaction, quand on sait qu’être correcteur à un examen aussi précieux que le baccalauréat est forcément soumis à des critères de sélection. Bon, ma satisfaction découle du fait que cette année la correction s’est passée sans incident majeur.
Racontez-nous votre expérience de correcteur pour cette année.
Eh bien, cette année contrairement aux années précédentes, la correction s’est déroulée comme sur des roulettes, aucune fausse note. C’est le lieu et l’occasion d’ailleurs de tirer le chapeau au président et vice-président qui ont très bien diligenté l’opération de correction. C’est surtout leur dynamisme que je salue de passage.
Cette année, les cours ont été largement perturbés. Pensez-vous que les élèves ont eu le temps pour finir les programmes ?
C’est bien vrai l’année scolaire a été perturbée mais n’oubliez pas que le département en charge de l’éducation a mis des bouchées doubles pour que les programmes soient achevés et éventuellement mené les examens nationaux à bon port. Pratiquement, les sujets donnés aux enfants étaient vraiment à leur portée.
Quelles sont les difficultés que vous avez eues dans la correction des copies ?
Parlant des difficultés, on n’a pas tellement connu parce que tout simplement ceux qui dirigeaient l’opération étaient vraiment rompus à la tâche. Parfois, il peut y avoir des erreurs mais ils s’employaient souvent à rectifier le tir. Dans l’ensemble tout s’est bien passé.
Parlant des difficultés, parlez-nous des conditions de travail lors des corrections ?
Bon, les conditions de travail, on n’a pas trop à s’en plaindre puisque l’Etat a scrupuleusement respecté les clauses du contrat. Si on doit se plaindre, c’est peut-être pour interpeller l’Etat afin de revoir à la hausse les primes de correction. Vous savez l’homme est un éternel insatisfait (rire).
L’année dernière vous étiez aussi correcteur, qu’est-ce qui a changé cette année ?
Justement, l’année dernière j’étais correcteur, sans vouloir jeter de l’anathème sur qui que ce soit, l’année là est meilleure.
Qu’est-ce que vous pensez de l’échec du BEPC ?
Bon, à mon humble avis, l’échec au BEPC s’expliquerait par la rigueur dont les correcteurs ont fait montre. Vous savez, le système éducatif est très déliquescent cela depuis belle lurette. Cependant, ceux qui ont décroché si je ne m’abuse le méritent.
Verite224 : Votre mot de la fin.
Eh bien, mon mot de la fin, c’est simplement vous remercier pour l’effort que vous fournissez pour éclairer la lanterne de vos compatriotes, surtout vos lecteurs. Je vous félicite et vous encourage. Merci !
Entretien réalisé par Abdourahmane Diallo
