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Alpha Condé ce « panafricaniste » qui sème la haine et massacre ses compatriotes

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Lorsqu’un « panafricaniste » ne peut pas mettre en place les conditions pour que le peuple soit uni autour d’un idéal, d’un objectif, autour des valeurs nationales, nous n’avons plus rien à dire.
Lorsqu’un « panafricaniste » échoue à fédérer les groupes sociaux ethniques dans son pays, comment peut-il parler de fédérer les Etats de tout un continent ?
Comment peut-on parler de panafricanisme quand les gens qui s’organisent pour se battre pour les libertés individuelles et collectives sont tués comme des pires ennemis de guerre ?

Nous n’avons plus rien à dire, quand désormais les balles qui protègent le pouvoir des « panafricanistes » se dirigent vers les enfants, des élèves.
Les mots nous manquent, lorsque « les colombes hypocrites » nous parlent de paix. La paix ? Sans la justice ?
Comment demander à un homme d’être raisonnable quand la justice et le gouvernement ne le sont pas ?

Ces morveux prêcheurs de paix, vous êtes plus dangereux que les criminels. On ne prêche pas la paix sans dire la vérité, et vous c’est exactement ce que vous faites. A vous entendre parler de paix, on a l’impression que votre cécité vous a même rendu sourds aussi. Vous n’entendez pas les cris des mères, des enfants, des familles ? Et si les vôtres étaient dans ce lot d’enfants fauchés par la mort dont le seul tort est d’être guinéen du Fouta?
Comment peut-on avoir le courage de défendre l’indéfendable ?
Les mots me manquent lorsque la République agi de façon sélective face aux citoyens
Les forces de l’ordre protégeant certains manifestants et pilleurs et tout tuant d’autres jeunes ? C’est ça votre république tant rêvée ?
Les mots me manquent pour décrire ce qui se passe dans ce pays.
Quand les citoyens puisent des arguments dans leur tréfonds pour justifier les pertes en vies humaines.

Victimes de la dictature et des violences policières de ma chère Guinée, dormez en paix en espérant qu’un jour la justice divine vous sera rendue, mais celle des hommes n’y espérer point.

Robert Kamano

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