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Alpha Condé sur les traces de Sékou Touré

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Aujourd’hui, comme hier, les guinéens sont soumis à de rudes épreuves de vie. Aux opposants du régime, trois conditions leur sont imposées : l’exil forcé, la prison et la mort pour les moins chanceux. Cela a été le triste sort réservé à des familles de 1958 à 1984 sous le règne tragique du défunt président Sékou Touré avec le parti état.

Nous sommes dans un pays martyre. Une république où les sommités et les nantis ne trouvent pas leur mérite, leur place à la construction d’une nation rêvée. Une tragédie humaine qui nous astreint sous l’impuissant d’un peuple désabusé et soumis.

Elles sont nombreuses ces familles à voir leurs maisons visitées de façon clandestine par des hommes encagoulés, armés jusqu’aux dents proférant des injures à caractère ethnocentriques dont personne n’ose s’opposer au risque de subir les mêmes atrocités. De nos jours, Alpha Condé suit les méthodes de l’ancien régime dont il était le farouche opposant et d’ailleurs qui lui a valu un exil forcé.

Dommage que cela soit bien lui, ce sorbonnard qui nous impose les mêmes pratiques qu’il semblait combattre hier. Pour sa boulimie du pouvoir il s’impose par la force au détriment des innocentes vies faussées par ses milices. Notre Mandela est vite devenu le Bokassa premier, le bourreau et le pharaon d’une population qui n’aspire qu’à la justice, à la liberté et à la démocratie.

Admettons qu’Alpha CONDE, le fameux opposant historique est devenu une déception légendaire. Une triste fin pour lui car il sera rangé dans les mêmes poubelles de l’histoire que tous ses prédécesseurs dictateurs.

L’histoire est déjà écrite.

Imrana Diallo citoyen exilé

 

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