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Bavures policières : face au silence des artistes « lâches », le poète Elhadj Ousmane Baldé appelle à leur boycott

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Opinion

« Nous avons applaudit les faux artistes tandis que les vrais croulent dans la misère. Ils peinent à faire une séance de studio. Nous aimons la médiocrité. C’est triste. Nous avons mis les Instinct Killer, au-dessus de beaucoup d’autres. Des artistes au talent discutable. Je vous parle du vrai art. Pas des ramassis de conneries que ces mecs vous mixent sur des beat pourris. Mais du vrai art. Du Duuda, du Hezbo, du Masta G. Dans ce pays, les talentueux soufrent, ce sont les médiocres qui avancent. Comment pouvons-nous aller de l’avant si dans tous les domaines de la vie du Guinéen, on hisse la médiocrité et on tringle l’excellence. Voyez par vous-même, Tamsir qui ne raconte rien dans sa musique est plus populaire que King Alasko, alors que ce ne sont pas les mêmes. Y a un océan entre eux. Le petit est de loin plus lucide que l’agresseur de femme et instable mental.

Si on prend plein dans la gueule, c’est notre choix. Ces crieurs publics, nous emmerdent avec leur musique de paix alors qu’ils ne dénoncent jamais l’injustice. Les gens sont tués sur l’axe chaque jour. Des gens ont été tué en forêt. Mais que dalle. Quand il s’agit de compilations pour crier leur « pets », ils sont chauds comme un éjaculateur précoce qui est accepté par Eudoxie. Ils se la pètent par les vues qu’on leur donne. Mais ils se moquent de nous. Dans ce pays, nous avons tué Phaduba. Nous préférons les nuls. Vous allez dire: tendance. Je réponds que partout on garde les bons. Chez nous, bizarrement, y a pas de légende. Personne n’a l’unanimité. Personne n’est constant. Après tous ces artistes qui n’ont bronché même mot dans cette lutte vont être applaudis et chéris. Les vrais sont oubliés ici. Les bons sont rejetés. Nous avons tué l’art et on fait dans les cris variés.

Est-ce que ces mecs dépassent Bill De Sam…Di Siingué? Ou encore de l’autre côté Davido, l’homme qui pèsent des millions mais qui s’est mis dans la rue pot dénoncer la violence populaire. C’est quoi le rôle des stores vraiment. De passage, Big-up à Bang’s à Djani, à Mystique, Mc Fresh, Striker et tous ces artistes qui ont un cœur et une tête. Face à l’injustice, l’artiste est le porte flambeau. Il doit décrier cet état de fait. Il se doit de protéger le peuple par sa bouche. Sinon, c’est hypocrite de dire dans les concert: Bambéto, vous êtes là! Matoto, vous êtes là ? Nous avons encensé la médiocrité et maintenant ces gars se foutent de nous. Ils vont me dire liberté d’expression mais je vais répondre que c’est une malhonnêteté. Une liberté à deux balles qu’ils exhibent quand ils veulent vendre des CD. Désormais, il faut être sélectif. Soutenir ceux qui soutiennent la vérité. Boycotter les lâches. Les faux-culs. Les lèche bottes.

Bavures policières : le poète Elhadj Ousmane Baldé appelle au boycott des artistes « lâches »
Opinion
Nous avons applaudit les faux artistes tandis que les vrais croulent dans la misère. Ils peinent à faire une séance de studio. Nous aimons la médiocrité. C’est triste. Nous avons mis les Instinct Killer, au-dessus de beaucoup d’autres. Des artistes au talent discutable. Je vous parle du vrai art. Pas des ramassis de conneries que ces mecs vous mixent sur des beat pourris. Mais du vrai art. Du Duuda, du Hezbo, du Masta G. Dans ce pays, les talentueux soufrent, ce sont les médiocres qui avancent. Comment pouvons-nous aller de l’avant si dans tous les domaines de la vie du Guinéen, on hisse la médiocrité et on tringle l’excellence. Voyez par vous-même, Tamsir qui ne raconte rien dans sa musique est plus populaire que King Alasko, alors que ce ne sont pas les mêmes. Y a un océan entre eux. Le petit est de loin plus lucide que l’agresseur de femme et instable mental.

Si on prend plein dans la gueule, c’est notre choix. Ces crieurs publics, nous emmerdent avec leur musique de paix alors qu’ils ne dénoncent jamais l’injustice. Les gens sont tués sur l’axe chaque jour. Des gens ont été tué en forêt. Mais que dalle. Quand il s’agit de compilations pour crier leur « pets », ils sont chauds comme un éjaculateur précoce qui est accepté par Eudoxie. Ils se la pètent par les vues qu’on leur donne. Mais ils se moquent de nous. Dans ce pays, nous avons tué Phaduba. Nous préférons les nuls. Vous allez dire: tendance. Je réponds que partout on garde les bons. Chez nous, bizarrement, y a pas de légende. Personne n’a l’unanimité. Personne n’est constant. Après tous ces artistes qui n’ont bronché même mot dans cette lutte vont être applaudis et chéris. Les vrais sont oubliés ici. Les bons sont rejetés. Nous avons tué l’art et on fait dans les cris variés.

Est-ce que ces mecs dépassent Bill De Sam…Di Siingué? Ou encore de l’autre côté Davido, l’homme qui pèsent des millions mais qui s’est mis dans la rue pot dénoncer la violence populaire. C’est quoi le rôle des stores vraiment. De passage, Big-up à Bang’s à Djani, à Mystique, Mc Fresh, Striker et tous ces artistes qui ont un cœur et une tête. Face à l’injustice, l’artiste est le porte flambeau. Il doit décrier cet état de fait. Il se doit de protéger le peuple par sa bouche. Sinon, c’est hypocrite de dire dans les concert: Bambéto, vous êtes là! Matoto, vous êtes là ? Nous avons encensé la médiocrité et maintenant ces gars se foutent de nous. Ils vont me dire liberté d’expression mais je vais répondre que c’est une malhonnêteté. Une liberté à deux balles qu’ils exhibent quand ils veulent vendre des CD. Désormais, il faut être sélectif. Soutenir ceux qui soutiennent la vérité. Boycotter les lâches. Les faux-culs. Les lèche bottes.« 

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