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Coronavirus : en Guinée, l’armée tue plus que le covid-19

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Les forces de défense et de sécurité guinéennes continuent de se faire remarquer par les bavures, les exactions et les traitements inhumains contre sa propre population. Alors que des milliers de personnes aux États-Unis et des centaines en Europe meurent chaque jour du coronavirus, à ce jour, selon les autorités sanitaires, aucun guinéen n’a péri de cette pandémie.

En Guinée, le virus n’a pas encore tué mais les principales sources de la mort et de tuerie sont l’armée, la police et la gendarmerie. Depuis l’apparition du premier cas de covid-19 le 12 mars dernier, plus de 300 cas ont été recensés dont 17 guéris et aucun décès. Mais, depuis quelques temps, des agents de la police et de la gendarmerie sèment la terreur dans les quartiers de Conakry.

Attaques à main armée, bastonnade, extorsion des fonds, rackets et violences se multiplient depuis l’annonce d’un couvre-feu de 21heures à 5heures du matin. De plus en plus des citoyens disent avoir été victimes des exactions.

A Cosa, un groupe des gendarmes est accusé d’avoir défoncé des boutiques pour vider tous les contenus. A Concasseur, Mariam Soumah affirme avoir été brutalement violentée, son portefeuille qui contenait 100 mille francs guinéens emportés par ses assaillants habillés en tenue militaire.

Malgré les cris de détresse des citoyens, le ministère de la défense et le département de la sécurité brillent par le mutisme. Aucune mesure n’est prise contre ces pratiques. Comme pour dire que les citoyens sont livrés à eux-mêmes face à des agents de police et de gendarmerie malveillants qui sèment impunément la désolation partout où ils passent.

Fatoumata Binta Diallo

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