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En Guinée, la solitude des familles de migrants disparus en mer et oubliés des médias

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La crise du coronavirus « invisibilise » les départs pour l’Europe, et les naufrages, qui se poursuivent malgré la fermeture des frontières.  Le 3 avril, au large de Tan-Tan, dans le sud du Maroc, l’embarcation sur laquelle se serraient 70 Africains, dont 28 Guinéens au moins, a fait naufrage.

La famille d’Abdoulaye Camara, qui selon des témoins fait partie des rares survivants, veut se souvenir et rompre le terrible silence qui est retombé sur les migrants morts en mer sur la route de l’Europe.

Si les projecteurs n’étaient plus, depuis quelques mois, braqués sur ces naufragés, le Covid-19 a fini de les effacer de la scène médiatique. Pourtant, en dépit de la fermeture des frontières, les départs du continent africain n’ont pas vraiment cessé.

Vêtu d’un maillot bicolore et d’un short, assis derrière une table de bois, Issiaga, le petit frère d’Abdoulaye, raconte l’inquiétude qui le tenaille depuis le 21 mars, la dernière fois qu’il a parlé à son frère. Depuis des années, Abdoulaye, 27 ans, déposait des demandes régulières de visa à l’ambassade de France, afin de rejoindre sa sœur, mariée à un Français. « Mon frère est footballeur professionnel, il a joué en première et deuxième divisions ici, a disputé la coupe nationale. Il a été sélectionné plusieurs fois dans l’équipe nationale mais ne voulait pas terminer sa carrière en Guinée », explique Issiaga.

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