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Fatoumata Diallo, migrante retournée : « une amie camerounaise a été violée par 5 touaregs »

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Le plus souvent les femmes payent chère dans la migration irrégulière. Nombreux sont celles qui sont victimes de viol et de violence physique par des Touaregs qu’elles croisent sur le chemin pour la quête du bonheur.

Fatoumata Diallo est l’une des victimes de violence physique pendant qu’elle cherchait à s’aventurer clandestinement vers l’hexagone. Son chemin s’est limité en Algérie où elle a décidé de rester un peu pour travailler afin de se trouver de l’argent qui lui permettra de traverser vers l’Europe. Au sortir d’un atelier de sensibilisation organisé par l’OIM pour les migrants. Cette femme guinéenne s’est confiée à notre rédaction. A cette occasion, elle est revenue sur sa mésaventure entre la Guinée et l’Algérie.

« Je suis contente de participer à cette formation pour que je puisse dire aux gens de ne pas aller parce que moi j’ai vécu, je sais ce qui se trouvent là-bas. (…), j’ai vu beaucoup de chose là-bas. Il y’a des femmes qui sont violées, des gens meurent sur le désert. Ce que les gens disent de là-bas comme quoi une fois là-bas tu vas travailler, il y’a de l’argent, ce n’est pas vrai.

Moi j’ai commencé à avoir des difficultés dès que j’ai quitté avant même d’arriver en Algérie.
Une femme était venue me trouver là où j’étais, elle était violée le lendemain elle est décédée. Lorsqu’elle est venue en Algérie elle m’a trouvé là-bas que cinq touarègues l’avaient violée sur la route. Le lendemain de son arrivée elle est décédée. Moi aussi j’étais découragée je voulais rentrer au pays mais je n’avais pas de l’argent pour rentrer. J’étais obligée de travailler pour que je puisse rentrer. La femme était camerounaise », a-t-elle raconté.

Ibrahima BARRY

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