Guinée : des révélations sur des incohérences des soi-disant « activistes » de la société civile
Suite au point de presse animé par un ‘’fameux’’ collectif des plateformes de la Société civile guinéenne samedi 21 novembre 2020 à la maison de la presse de Conakry, des incohérences de leur déclaration ont été révélées.
L’on se rappelle encore, ce sont la plupart des éléments de ce collectif qui avaient créé en avril et juin 2019, des mouvements contre la modification de la constitution, le 3ème mandat pour Alpha Condé et qui s’opposaient aussi à la prorogation du mandat des députés.
Il s’agit bel et bien du Mouvement Brassards Rouges, créé le 20 avril 2019 et celui d’Amoulanfé qui a été lancé le 16 juin 2019 composés de la Maison des associations et des ONG de Guinée, PNAPIC et CONASOC. Aujourd’hui, ces mêmes personnes changent d’étiquette en s’associant à ceux qui ont soutenu le changement constitutionnel. Ça c’est de l’incohérence.
Ils ont dans leur déclaration dit qu’ils sont contre une révision constitutionnelle, mais qu’ils soutiennent l’introduction de la candidature indépendante dans la constitution de 2020. Mais comment introduire cette candidature indépendante sans révision ? Bon, on ne sait jamais, peut-être qu’ils sont au courant de ceux qui l’ont enlevé et comment cela a été enlevé dans la constitution actuelle. Ça c’est de l’incohérence.
Ils disent être opposés aux autres acteurs de la société civile qui ont proposé 12 solutions et ils ont copié 10 de leurs solutions. Ça c’est de l’incohérence. Le plus marrant, c’est lorsqu’ils font des solutions sur la base de l’analyse de ceux qu’ils qualifient d’utopique. Ça aussi, c’est de l’incohérence.
Alors à mon avis, c’est de la pratique de l’activisme alimentaire et la constipation verbale. C’est vraiment une Honte. Une société civile doit être cohérente quand elle se bat pour l’intérêt des citoyens. Donc, on vous tient à l’œil, à bas l’amateurisme, l’hypocrisie et la démagogie. Arrêter d’amadouer les citoyens pour vos intérêts personnels.
Ibrahima BARRY
