Guinée : douleurs et peur
Je pleure pour mon pays en perte de repère
Je pleure mon pays qu’on érige en monarchie
L’incurie de dirigeants, nous avons toujours connus
Mais jamais l’espoir n’a autant été perdu
Sous le soleil de l’opposant historique
Nos jeunes tombent comme des goutes d’eau. Que des balles maléfiques
J’ai dit, jamais le pays n’a été autant maudit
Mon Dieu, comment est ce possible?
Comment ce peuple lion s’est vite métamorphosé en mouton?
Devant l’herbe il broute et se calme. Que des moutons
Jamais ce pays n’a été autant bête
Que des corps sans têtes
Que des corps sans cœurs
Devant un Messi incapable
Jamais ce pays n’a été autant fébrile
Comme nos filles, nos lois se violent en plein midi
Mon Dieu, avons nous donc tous perdu les couilles?
Alpha A. Diallo