Numérisation des cartes grises : réactions des usagers de la route
L’immatriculation et ré-immatriculation des engins s’imposent dès le début du mois de janvier 2021, c’est une décision du ministre des transports Aboubacar Sylla. Une nouvelle qui réjouit d’une part et inquiète d’autre part à cause du prix de la carte grise désormais fixé entre 200 mille et 1 million de francs guinéens.
A la gare routière de Bambéto, la nouvelle réjouit même si le prix des cartes grises fait grincer des dents. Elle coûtera entre deux cent milles et un million de francs guinéens.
« Changer la carte grise n’est pas un problème mais changer avec un coût très élevé serait très compliqué. Ce n’est pas tout le monde qui gagne au temps », a dénoncé Mamadou Alimou Diallo, chef de ligne Conakry-Labé. Même avis chez le chef de ligne Conakry Labé qui met un accent sur l’octroi du permis de conduire.
« C’est très important pour éviter que les gens ne prennent n’importe comment les cartes grises. Il y en a d’autres qui prennent sans même être enregistré chez CADAC. Les gens prennent les permis de conduire en payant juste de l’argent. Donc, ce n’est stricte et il y a aucun rigueur », Mamadou Aliou bah, chef de ligne Conakry-Boké.
Le conseiller économique du Ministère des Transports, estime que la décision pourrait aider les propriétaires d’engins à avoir des documents infalsifiables afin de donner du crédit au transport Guinéen à l’international.
« Ce processus est normal. Suivant certaines périodicités citées dans tous les Etats au monde, ce processus se passe. La Guinée même a accusé beaucoup de retard. Le système que nous avons, date du début des années 1990. Aujourd’hui partout où vous partez, que ce soit dans les pays de la sous-région ou ailleurs, ce processus est déjà en vigueur », a indiqué Bangaly Keita.
La dernière ré-immatriculation des engins en Guinée date de 1992.
Ibrahima BARRY
