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Pour la stabilité de la Guinée, le parti UDIR de Bouya Konaté se dit prêt à discuter avec Alpha Condé

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La main tendue du Chef de l’Etat a ouvert la porte aux partis politiques. Il s’agit là de l’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR). Son Président, Bouya Konaté a exprimé sa disponibilité à s’assoir autour de la même table avec les différentes parties prenantes notamment la mouvance présidentielle pour discuter des problèmes et des crises qui assaillent la vie de la nation guinéenne.

Cette réponse fait suite à l’annonce d’Alpha Condé d’ouvrir un dialogue avec toutes les formations politiques pour organiser des « élections présidentielles inclusives ». « Nous nous sommes engagés à faire la politique avec pour objectif de servir de modèle pour la société, a dit Bouya Konaté. Nos discours et nos pratiques politiques serviront à construire les valeurs républicaines auxquelles nous croyons tous« .

Pour M. Konaté, il est indispensable d’aller au dialogue pour la stabilité du pays. S’inspirant de la guerre civile qui a dévasté la Côte d’Ivoire voisine, le patron de l’UDIR a souligné la nécessité de dialogue pour éviter toute crise. « Il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix, a-t-il ajouté. L’UDIR, pour sa part, privilégie le dialogue et la paix entre tous les fils et filles de la Guinée. Nous avons tous observé sinon tiré les leçons de la crise ivoirienne. Où en sommes-nous aujourd’hui ?« .

« C’est en cela que l’UDIR, notre parti, sera partie prenante au dialogue proposé par le président de la République. Nous agissons dans le respect de la légalité́ et des valeurs républicaines (paix et la stabilité́) auxquelles nous croyons sincèrement comme étant la condition première du développement libre et harmonieux de notre pays », a conclu Bouya Konaté.

La Guinée traverse une crise politique aigüe née de l’organisation des élections législatives et référendaire controversées. Le président Alpha Condé a contre vents et marées organisé ce double scrutin à l’absence des principaux partis de l’opposition. Ce lundi 15 juin, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui réunit partis politiques et société civile a annoncé la reprise des manifestations le mercredi 8 juillet prochain.

A cela s’ajoute, la crise économique renforcée par les ralentissements des activités du pays liées notamment par la pandémie du covid-19. Malgré un plan de riposte économique, la pauvreté s’est accentuée dans les ménages.

Ousmane Diallo

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