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Violences à Coyah, Dubreka et Kamsar : l’instantanéité des soulèvements populaires ou l’hypothèse d’une action coordonnée ?

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La préfecture de Coyah, située à 50 km de Conakry, était en ébullition ce mardi. Des citoyens surchauffés et très remontés ont érigé des barricades ça-et-là, brûler des pneus sur la chaussée en paralysant ainsi toutes les activités économiques de la ville pour le seul motif, la suppression dit-on d’un barrage sauvage monté à Friguiadi, dont la présence aurait des conséquences sur la libre circulation des personnes et des marchandises.

Des morts d’hommes, des dégâts matériels, de destruction d’édifices publics, des blessés graves et d’énormes pertes économiques journalière ont été enregistrés dans la seule matinée du mardi.

C’est un fait rarissime dans la localité. Pour la seule fois qu’une violence similaire ait été enregistrée, ce fût lors d’une altercation politique entre les militants de l’UFR de Sidya Touré et ceux de L’UFDG de Cellou Dalein Diallo.
De fil à aiguille et selon plusieurs sources concordantes, les dernières violences à Coyah ne sont pas liées à la seule revendication pour la suppression d’un quelconque barrage, elles accusent le parti UFR de Sidya Touré d’être à la tête d’une manipulation politique.

Simultanément, avec une instantanéité qui donne à réfléchir, Dubréka et Kamsar entrent dans la danse pour une revendication moins fondée et moins incompréhensible portant sur l’ouverture des lieux de culte à cette période d’urgence sanitaire. Alors que l’Arabie Saoudite, berceau de l’islam a fermé les portes de la Kaaba, grand symbole pour les musulmans. Le Vatican a fait de même pour le monde chrétien, sans parler des grandes communautés musulmanes au monde. La mesure est préventive. Mais pourquoi, seulement deux villes de la Guinée, ont décidé de braver l’interdiction ? Ne cherchez pas loin, c’est bien commandité.

Ces différents soulèvements populaires très violents et assimilables à des revendications politiques, doivent nous emmener à approfondir nos réflexions et ne point exclure l’hypothèse de main noire, surtout que plusieurs sources parlent de l’UFR de Sidya Touré qui est d’ailleurs partisan d’un schéma réducteur.

Lui qui a compris et sait davantage mieux que quiconque, pour son avènement à Sékoutoureyah, ne sera effectif qu’en empruntant le chemin de la violence ou de la vendetta politique.

La fréquence des scènes de guérilla urbaine à la périphérie de Conakry est une action concertée et coordonnée par le parti de Sidya Touré qui n’existe et ne brille que par ça. Car, il a complètement perdu le terrain politique pour son inconstance et son manque de clarté.
Qu’on ne se trompe pas, derrière ces derniers soubresauts à Conakry, Dubréka et Kamsar, se cache la main invisible de l’UFR.
Wassalam !

Djibril Bangoura

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