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Bon Week-end: L’édito de Afana BARRY

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USA, ‘La Belle et la Bêtise’

Le mardi prochain les Etats-Unis vont élire leur prochain président. Et cette fois-ci, contrairement à ces dernières décennies, le pays le plus puissant du Monde, joue gros. Sans fatalisme ni langue de bois.

Le choix est compliqué selon les observateurs de cette élection laquelle, de mémoire de conseillers à la Maison Blanche, n’a jamais été aussi serrée. Les deux candidats, Kamala HARRIS, une femme d’origine afro-indienne qui pourrait être la première présidente de la première puissance du Monde, où l’esprit de la prédominance masculine est fort présent et, l’ancien Président Donald J TRUMP ‘biscornu’ qui se fiche complément du politiquement correct, ne fera que renforcer les passions, dans un pays de plus en plus divisé. La question dont bon nombre d’analystes politiques ou simples amateurs de géopolitique se posent, les USA sont-ils prêts à élire une ’femme’ de surcroit noire ou vont-ils se rabattre sur le très ‘excentrique’ Donald Trump, qui a fait du pays un bon moment, la risée du Monde ?

Sans douter des capacités de la Vice-présidente Kamala HARRIS ou de son expérience bâtie ces quatre dernières années auprès du Président Joe Biden, l’offre politique des Etats-Unis a pour beaucoup d’analystes, perdu de sa véhémence. Au moment où le Monde traverse des crises politiques inédites avec la guerre en Ukraine, des tensions sans précédents au Moyen-Orient, le pays des Abraham Lincoln, George Washington, John Fitzgerald Kennedy, Bill Clinton ou Barack OBAMA, se retrouve-t-il sur le chemin escamoté de son déclin ?

Wait and see!

Le ‘Kountiguigbé est décédé’

 Le 31 octobre dernier, le Kountigui de la Basse cote nous a quitté, dès suite d’une maladie. Cette triste nouvelle a endeuillé le pays tout entier et a naturellement occasionné un déferlement de message de condoléances de la part de nombreux de nos concitoyens, des plus grandes personnalités aux simples anonymes. El hadj Sèkhouna Soumah a été à la fois un homme très respecté et à des occasions controversé, au gré de ses soutiens, ses rapprochements, ses amitiés souvent, à des moments cruciaux de la vie sociopolitique de notre pays. Ce personnage emblématique, ami fidèle de l’ancien Président Lansana CONTE, a su pourtant maintenir son ‘Trône’ bravant tant bien que mal les velléités de ses adversaires d’un jour et amis d’un autre. On se rappelle d’ailleurs de ces interminables bisbilles autour de sa légitimé ou non, lors d’un rendez-vous électoral, où le pouvoir d’alors avait voulu caresser l’électorat de la Basse Côte en surfant ignoblement sur la division. L’intronisation manu militari d’El hadj Souna Yansané qui était proche du pouvoir et la répression brutale à saveur de gaz lacrymogène des forces de l’ordre chez El hadj Sèkhouna à Dubreka, lors d’un meeting, sont encore fraiches dans la mémoire collective des guinéens.

Mais au-delà du caractère éphémère de la vie et autres élucubrations métaphysiques, quels autres enseignements pouvons-nous tirer de cette disparition de ce sage de notre pays ? Tout d’abord, le premier sentiment qui peut nous traverser l’esprit, est le caractère impersonnel et intemporel de la vérité que tout responsable moral, religieux, politique ou autre, doit s’approprier. Certes, le microcosme sociopolitique de nos jours, fait que leurs jugements ou leurs  arbitrages sont souvent interprétés avec passion par les différentes composantes de la société, mais ‘les sages’ doivent vouer leur existence exclusivement à la solidification de la vérité et de la justice. Prendre  parti pour la justice, prendre parti pour la vérité, quoique celle-ci soit relative. Ce n’est pas d’ailleurs inopportun de rappeler cette bribe d’Emile Zola, ‘La vérité et la justice sont souveraines, car elles seules assurent la grandeur des nations’. Le sage n’est pas un dirigeant, il doit être un leader. Le dirigeant a pour rôle de montrer la voie aux citoyens dans la société pour un temps et le Sage, lui, doit fabriquer les Hommes pourvus de moral dans la société, ad vitam aeternam.

El hadj Sèkhouna nous a quittés comme El hadj Ousmane Fatako nous a quittés. Comme d’autres qui leur ont précédé, ces leaders communautaires et sages de notre pays sont partis emportant avec eux la reconnaissance de la patrie toute entière et peut-être, l’héritage d’un pays qui n’est pas totalement réconcilié avec ses filles et ses fils.

Reposez en Paix !

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