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CAN-Guinée 2025 : un devoir d’honneur pour l’État et un droit d’espérer pour le citoyen !

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Malgré le retard accusé, la Can-Guinée 2025, plus qu’un un rêve pour le pays tout entier, devient de plus en plus une impérieuse nécessité de la part de l’État, pour son peuple qui y croit toujours.
C’est une organisation qui plonge plus d’un dans un énorme pessimisme creux, avec le gros retard accusé dans la réalisation des infrastructures devant abriter la Coupe Africaine des Nations, Guinée 2025.

Le temps court contre l’État guinéen. Et ce, malgré la mise en place du COCAN, l’instance suprême de la superstructure de la dite Can, pour sortir des sentiers battus, dans un contexte où la course contre la montre est inévitable, avec un horizon qui s’annonce moins éclairci, couvert de doutes et de craintes pour plusieurs esprits éclairés.

Entre optimisme béat et pessimisme creux, le guinéen est partagé entre oser-rêver ou douter-croire, mais ne perd point d’espoirs. Un homme, un nom, aujourd’hui une identité et un destin pour le football national, suscite ce brin de motivation d’y croire et l’assurance à ne pas douter.

C’est bien, Mamadou Antonio Souaré. Ce grand ‘’Prophète’’ et incontestable visionnaire, pourrait être l’homme de solutions aux recettes magiques pour non seulement sauver l’honneur du pays et offrir aux amoureux du cuir rond, ce grand moment de fête et de célébration du football africain pour la première fois en Terre de Guinée.

La Guinée doit être au rendez-vous à tout prix, même si, la volonté de l’État rassure moins, vu le temps qui nous est imparti et qui joue en notre défaveur comme tenu de la gigantesque des travaux à réaliser.

Toutes les options sont envisageables avec tous les scenarii possibles pour ne pas plier et baisser la tête, alors que c’est encore possible d’être à ce grand rendez-vous, le plus festif et attractif pour le football du continent avec toutes les belles opportunités de découvertes touristiques, de rentabilité économique et infrastructurelle pour le pays d’accueil.

Le Président de la Fédération Guinéenne de football, doit saisir l’occasion avec les deux mains pour mériter tout l’espoir qu’il dégage pour le rayonnement du football à la base et son triomphe sur le continent, afin d’inscrire son nom avec Majuscule dans le Panthéon de l’histoire de notre Feguifoot.

En bon manager, amoureux de la Guinée et en grand prodige, il peut bien le faire pour encore et davantage marquer les esprits.
L’idée d’une Co-organisation est l’hypothèse la plus rassurante et qui est loin cependant, d’un coup de fouet à notre orgueil souverainiste. Ç’a marché pour d’autres, non pas par incapacité mais pour le signe d’une bonne cohabitation frontalière et de bons rapports entre pays accueillants.
Au niveau mondial, le Japon et la Corée en 2002, l’ont fait sans grabuges. Sur le continent noir, le Gabon et la Guinée Équatoriale l’ont expérimenté sans que la souveraineté des deux pays ne soit remise en cause.
Pourquoi alors le guinéen continuerait à se gratter le chignon pour bondir sur la moindre occasion ? On pourra bien Co-organiser la compétition avec n’importe quel pays de la sous-région Ouest-Africaine.

Entre échouer seul pour une question de fierté sans motif et réussir ensemble avec une Co-organisation de la Can 2025 pour sauver notre honneur qui est un prestige national, la question ne mérite pas d’être soulevée à plus forte raison de verser dans des polémiques stériles qui ne conduisent nulle part.
Le guinéen veut que vaille que vaille, voir la Can 2025 se jouer sur la terre de l’Almamy Samory Touré, d’Alpha Yaya Diallo, de Dinah Salifou Camara, de Togba Pivi, d’El. Hadj Omar Tall, peu importe les conditions mais pour enfin, que le Hafia 77 soit célébré et honoré, que notre hymne national puisse retentir aux quatre coins du continent, que le football local puisse attirer le monde avec les pépites qui ont la flamme aux pieds qui auront la chance d’être sélectionnées et que finalement, le nom Guinée ne soit pas simplement connu à l’international pour sa terre rouge au rendement faible ou sa série de manifestations politiques avec son lot de consternation qui impacte négativement son image.

Et pour cela, la Guinée compte sur la prophétie de l’homme de solutions vraies, Mamadou Antonio Souaré. C’est possible, c’est le management. Il en est capable.
L’État, sans calcul de fierté, doit se pencher sur la problématique et la solution passera nécessairement par le très pragmatique Président, Mamadou Antonio Souaré de la fédération guinéenne de football, qui préside en même temps et avec clairvoyance aux destinées de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines, UFAO.

L’espoir est encore permis, tant que cet homme, ce nom, cette valeur inébranlable ou cet espoir inépuisable continuera à raisonner dans le football guinéen.
Oui, la Can 2025 en Guinée, c’est bien faisable. En tout cas, on n’y arrête pas d’y croire ! A l’État de nous honorer ou de nous cauchemarder.
La balle est dans votre camp. Marquez le but libérateur et l’histoire retiendra !

Par Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur.

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