Coup d’Etat en Guinée-Bissau : le président Embalo s’exprime !

Des tirs nourris ont été entendus mardi après-midi dans le secteur du palais du gouvernement pendant un conseil des ministres, à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest à l’histoire politique troublée. Si leur origine n’est pas encore claire, la Cédéao a « condamné » une « tentative de coup d’État ». Suivez en direct les derniers développements.
19 h 10 : le président Embalo assure « aller bien »
Après plusieurs heures de confusion, le président Umaro Sissoco Embalo a assuré « aller bien » et ne pas être dans les mains d’assaillants, lors d’un appel téléphonique au correspondant de l’AFP à Bissau, Ali Badou, a affirmé ce dernier lors d’un entretien à France 24.
Cette ancienne colonie portugaise d’environ deux millions d’habitants frontalier du Sénégal et de la Guinée, est abonnée aux coups de force politique. Depuis son indépendance en 1974 après une longue guerre de libération, elle a connu quatre putschs (le dernier en 2012), 16 tentatives de coups d’État et une valse des gouvernements.
José Mario Vaz, élu président en 2014, a été le seul chef de l’Etat depuis l’instauration du pluripartisme à terminer son mandat sans être destitué ou assassiné. Depuis, le pays s’est engagé vers un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservé de turbulences à répétition, mais sans violence.
En 2019, la dernière présidentielle a été marquée par une crise électorale, aboutissant aux investitures de deux chefs d’État rivaux : l’ex-Premier ministre Domingos Simoes Pereira, candidat PAIGC, contestait la victoire attribuée par la commission électorale (CNE) à un autre ex-Premier ministre, l’opposant Umaro Sissoco Embalo.
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