Toutes les infos en direct sur la Guinée

URGENT : près d’une centaine des femmes arrêtées par des agents de la CMIS de Koloma

0

L’information vient de parvenir sur le desk de votre quotidien en ligne Verite224.com, un important nombre des femmes notamment des jeunes filles sont en ce moment détenus à la Compagnie mobile d’intervention et de la sécurité (CMIS) de Koloma, dans la commune de Ratoma.

Ces arrestations ont eu lieu en marge des incidents qui ont éclaté hier dimanche nuit après les prières surérogatoires de la mosquée construite par les Turques à Bambéto. Alors que des fidèles s’apprêtent à rejoindre leur domicile après une prière ordinaire en cette période de pénitence, des agents de la gendarmerie et des militaires sont intervenus pour tenter d’organiser la circulation pour les permettre de rentrer.

C’est dans cette situation que certains taximan ont voulu forcer la circulation. Les agents déployés tirent de la sommation. Une pagaille s’engage, des jeunes jettent des pierres à l’endroit des forces de défense et de sécurité. Ces dernières répliquent en tirant de gaz lacrymogène et des tirs de sommations.

Des affrontements éclatent ainsi entre les deux parties. Des jeunes et une grande partie des femmes sont interpellés et conduits à la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité de Koloma où ils sont détenus.

D’après nos informations, des jeunes et des femmes sont dans l’enceinte  de cet établissement sécuritaire. Les membres des familles des détenus sont obligés de payer jusqu’à un million de francs guinéens pour obtenir la libération de leurs proches. Une véritable rançon est donc exigée en échange d’une éventuelle libération. Ces dernières années, les officiers de la gendarmerie et de la police font payer régulièrement des rançons aux familles de détenus pour recouvrer leur libération.

Ousmane Diallo pour Verite224.com

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite

Politique de confidentialité et de cookies
Partager