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Cour constitutionnelle : un notaire disparaît avec les 3 milliards du président

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Si l’argent se fait rare chez la majorité des Guinéens, tel n’est pas le cas chez certains gestionnaires qui mangent des deux mains, s’empiffrent de l’argent public, à ces budgets autonomes gérés en toute discrétion. Voyons voir ce énième scandale financier à la Cour constitutionnelle !

Un notaire vient de se fondre dans la nature, avec trois milliards de FG. Montant que lui a remis le président de la Cour constitutionnelle et destiné à l’achat d’une villa cossue en banlieue de Dakar.

L’officier public, en l’occurrence Me François Fana, qui a été l’élève du président de la Cour, bénéficiait de toute la confiance de ce dernier. Mais, depuis que celui-ci lui a remis cette somme, Me François Fana est introuvable. Le premier aura remué ciel et terre, en vain.

En dernier lieu, une plainte a été déposée par la victime au niveau de la chambre nationale des notaires de Guinée où elle reste pendante.

À la Cour constitutionnelle, « tout pour moi, rien pour les autres »

En dépit de cette « perte substantielle », le timonier de la Cour constitutionnelle de Guinée ne semble pas avoir perdu de sa verve. Apparemment, il n’a pas été tellement affecté, lui qui gère discrètement un budget autonome de près de 20 milliards de FG par an.

Alors que les travailleurs de son institution triment avec des salaires dérisoires, Mohamed Lamine Bangoura a un avantage de plus de 100 millions de FG, comme salaire mensuel officiel. Ce, sans compter les autres émoluments.

C’est une autorité actuellement décriée par le personnel qui a peur d’être licencié en cas de dénonciation ou de grève; une autorité qui mène solitairement une vie de piranha : Tout pour moi, rien pour les autres !

Par les temps qui courent, sa vocation serait d’investir dans l’immobilier, au niveau de la sous-région ouest-africaine, pour mieux rentabiliser ses « avoirs » et assurer ses arrières. Il serait le propriétaire de plusieurs forteresses dans certaines capitales des pays voisins.

Ce dossier relatif à la gestion administrative et financière chaotique à la Cour constitutionnelle est à suivre, très prochainement !

Par Sambegou Diallo

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