Labé : la liberté de la presse vue de journalistes et d’autres acteurs de la société civile
Le 03 mai de chaque année marque la journée mondiale de la liberté de la presse. Une date qui coïncide à un chamboulement dans la media sphère guinéenne avec des journalistes détenus parfois sans raison valable.
La question de la liberté de la presse est mitigée pense Idrissa Sampiring Diallo qui rappelle la précarité dans laquelle les journalistes travaillent en Guinée et le manque d’indépendance économique expliquant que les journalistes n’ont pas les moyens de leur propre épanouissement encore moins de ceux des entreprises auxquelles, ils sont affiliés.
Cette précarité, c’est aussi l’angle d’attaque du Doyen Bah Sanoussi pour qui l’impartialité est une chimère devant le maigre traitement et les mauvaises conditions de vie des journalistes.
Il a aussi fustigé la formation déficitaire de bien d’entre les journalistes qui ont souvent appris dans le tas ce qui justifierait certains écarts que bien d’entre eux commettent dans l’exercice de leur profession.
Aussi, un regard extérieur été sollicité pour camper la date, le Doyen Amadou Tidjane Diallo dénonce la caporalisation de toutes les institutions par le chef de l’exécutif et la manifeste volonté de museler ou de bâillonner la presse, tandis que Gadiry Diallo agent communautaire de développement dénonce un recul de la liberté de la presse motivé par les exactions faites sur les acteurs de la presse.
Et comme le pense Edwyn Plenel celèbre fondateur de Mediapart : « La liberté de la presse n’est pas un privilège accordé aux journalistes mais un droit des citoyes… »
Ousmane K. Tounkara
