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Licenciement à l’ENELGUI (ancien EDG) : les anciens travailleurs sollicitent l’implication d’Alpha Condé

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L’Etat guinéen à l’obligation de rétablir les 171 anciens travalleurs d’ENELGUI, actuelle EDG, qui selon plusieurs personnes sont injustement envoyés en chômage. Selon l’acte dont nous détenons copie, ces travailleurs ont été misent en disponibilité spéciale depuis le 19 mai 1990 par l’Etat guinéen. Aucun écrit n’atteste que ces derniers ont été licenciés pour quelque motif que ce soit.

Un reporter de votre quotidien en ligne a fait un déplacement pour rencontrer certaines de ces « victimes » de l’Etat guinéen. Partout où nous sommes passés, c’est la désolation et la pitié qu’on n’a constaté aux anciens serviteurs de D’Enelgui.

La plupart de ces personnes qui ont subi des accidents de travail par électrocution sont malades et certains sont alités. C’est le cas des nommés Sylla Aly Badara, Yattara Alsény, Faye Moustapha, Diallo Aboubacar non voyant) et Bangoura Younoussa.

Ces pères de famille ont raconté tour à tour le périple qu’ils traversent depuis leur licenciement arbitraire par l’Etat guinéen. Comme nous le connaissons déjà, ces derniers vivent dans une situation très misérable.

 » J’ai subi un accident de travail depuis 1986. J’ai été électrocuté par le courant, alors qu’on partait faire un dépannage sur une installation de la société à Coléah. J’ai suivi des traitements qui ont eu un effet sur mon corps comme vous le constater.(...) », a-t-il expliqué.

De poursuivre: « je suis à la maison depuis la date de notre mise en disponibilité spéciale le 19 mai 1990 par l’Etat guinéen. Nous avons mené beaucoup de démarches pour que nous soyons rétabli dans nos droits, mais en vain. Nous avons des familles et nous souffrons beaucoup pour avoir même de quoi à manger« , a-t-il déploré.

Avant de conclure ses propos, il a demandé au président Alpha Condé et son gouvernement de régler leur situation en partant du principe de la continuité de l’Etat. « Nous demandons au président Alpha Condé qui est le père de la nation de régler notre situation. Comme on dit souvent l’Etat, c’est la continuité. Donc, la réparation du tort causé à nous doit être fait par les autorités. Nous sommes tous des guinéens et nous sollicitons réparation…« , a-t-il interpellé.

Par ailleurs, Aboubacar Diallo non voyant a aussi exprimé ses difficultés. Selon lui, sa maladie et sa situation de précarité lui ont rendu la vie difficile. « Depuis des années, je suis malade et je ne travaille pas. Nous sommes arbitrairement licenciés. Le document que nous avons reçu, c’est mentionné mise en disponibilité spéciale. Donc, nous regardons Dieu pour trouver solution à notre problème« , a espéré Aboubacar Diallo.

Zézé Guilavogui

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