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Portrait : Kadiatou Diaby, jeune féministe engagée pour les causes justes

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​Kadiatou Diaby  ​#KINDIA_TEMEDY

#Les_mots_du_portrait : #Positive, #patiente, #drôle, #juste, #courageuse, #sincère, #féministe, #humaniste

Sa communauté des réseaux sociaux la connait comme une femme engagée pour les causes justes, les causes qui la touchent tels le sort des enfants et le traitement souvent injuste réservé aux femmes par certains hommes dans le silence absolu des autorités. Si elle est une grande gueule pour ces causes-là, Kadiatou Diaby c’est aussi l’avocat des hommes avec lesquels elle dit s’entendre d’ailleurs souvent mieux qu’avec les femmes.

#Kadiatou_Diaby c’est carrément un nom, un prénom et un caractère indissociables. Un caractère drôle et moqueur qu’elle résume en une phrase :

– Mon père est #diakanke, ma mère est peule, les deux sont cousins en plus, alors imagine le reste !

La #tiktokeuse et facebookeuse Kadiatou Diaby s’est fait une terrible réputation pour ses moqueries de ses #sanakou peuls sur les réseaux sociaux, elle ne recule devant aucune carricature pour leur en faire baver. Mais en face, un million de peuls lui donnent la réplique, non des moindres, pour brocarder les diakanke ».

Pour autant, ne vous fiez pas trop à l’image de femme joyeuse et toujours prête à faire rire son monde sur facebook ou même dans la vraie vie ! Ne vous fiez pas non plus à la femme engagée pour les causes politiques, sociales et culturelles comme dans #Cufig (ONG : Cultures et Fiertés Guinéennes), Kadiatou Diaby c’est plus que tout ça, c’est un destin particulier, une histoire digne et extraordinaire, mais surtout une maman dans sa dimension la plus ordinaire possible.

Je vais vous raconter la femme que j’ai rencontrée et pour laquelle je voue une admiration sans borne pour l’avoir vue à l’œuvre, pour être allé jusqu’à #Cosa, au cœur de l’Axe, question d’approcher un peu le mystère de son intarissable bonne humeur.

Mon héroïne du jour est née à Bamako où son père, diakanke, originaire #Thianguil à Mamou, était arrivé autour de l’âge de 15 ans seulement chez son oncle et homonyme. Sa mère, de #Dalaba et dont la famille maternelle est originaire de Labé, a épousé son cousin.

Kadiatou est l’ainée de sa mère mais a une grande sœur et un grand frère du côté de son papa, n’allez pas tout de suite dire que celui-ci fut polygame comme tous les diakanké :

– Mon père n’a jamais été polygame, il n’y a pas de polygame chez nous, du côté paternel comme maternel. Même mes grands-parents étaient monogames. Me dit-elle comme pour se moquer de moi.

Kadiatou venait à peine d’avoir deux ans quand sa grand-mère maternelle débarqua à Bamako pour rendre visite à la petite famille. Au terme de la visite, la grand-mère proposa de rentrer à Kindia avec son homonyme, histoire de soulager un peu sa fille qui attendait son deuxième enfant. C’est ainsi que Kadiatou débarqua à Kindia où ses grands-parents maternels étaient installés depuis des décennies.

C’est à Kindia, quartier Abattoir 3, que s’est déroulé la tendre enfance de Kadiatou entourée de ses grands-parents, ses tantes et ses cousins dans une ambiance cosmopolite et de toutes les cultures. Ainsi, tout comme #Elhadj_Kandjoura_Camara de Bel Air à Boffa et #Jean_Paul_Kotembedouno à #Yende-Millimou, Kadiatou est une #Mamarakhouri (en soussou : enfant élevé-e par les grands-parents).

Comme on peut s’attendre en pareille situation, Kadiatou est « gâtée » et surprotégée par ses grands-parents, surtout par son grand-père qui en avait fait sa priorité et l’avait élevée comme sa propre fille. La petite, pour sa part, croyait dur comme fer que son grand-père était son véritable papa, gare à celui qui tentait de la convaincre du contraire.

– J’appelais ma grand-mère et mon grand-père, papa et maman. Ce n’est qu’en 10ème que j’ai compris que j’avais d’autres parents.

Assez bonne élève, Kadiatou n’était pas moins une cheffe de bande dès l’école primaire où les bagarres avec les garçons étaient quotidiennes. Les filles, elles, n’osaient pas trop celle qui reconnait volontiers avoir été canaille et un vrai garçon manqué :

– À l’école primaire Kindia 1, j’avais une tante qui y était enseignante. J’étais tellement canaille que ma grand-mère allait rester avec moi à l’école pour pouvoir me suivre. Elle restait jusqu’à midi.  Comme ma tante n’osait pas me frapper, elle m’a confiée à son amie qui enseignait à #Keme_Boureima.

Retour ensuite à Kindia 1 pour l’examen d’entrée  au collège qui se déroula sans heurts. Le collège Kindia 4 à Abattoir fut le lieu de la révélation de la nouvelle Kadiatou, désormais plus posée et mieux concentrée sur sa scolarité. Elle y découvre l’esprit de compétition avec une camarade de classe nommée #Pauline_Koivogui, et le dépassement de soi pour prouver, d’abord à elle-même, qu’elle est capable d’y arriver. Un vrai caractère s’était forgé et les résultats, les suivants toujours plus brillants que les précédents, s’enchaînaient. C’est ainsi qu’elle arriva au #Lycée_Général_Lansana_Conté de #Kenendé de la plus belle des manières en option sciences sociales et y décrocha son baccalauréat unique.

Inscrit en faculté de droit de l’université #La_Source, Kadiatou décrocha une licence en droit trois ans plus tard. Alors qu’elle s’apprêtait à se lancer pour le Master, un projet de mariage est venu court-circuiter ses ambitions.

– Je me suis mariée en septembre 2015 avec quelqu’un que j’avais d’ailleurs rencontré à Kindia. Il faut savoir que j’ai refusé des propositions de mariage pendant tout le temps de ma scolarité, je dirais même depuis le collège. C’est grâce à mon grand-père que j’ai pu poursuivre mes études jusqu’en licence. Il n’a pas écouté ma mère sur ce coup et a toujours voulu qu’on me laisse tranquille, qu’on me laisse étudier.

#LES_PARENTS

L’histoire de Kadiatou aurait pu se dérouler entièrement à Bamako au Mali, pays d’adoption de son père, rejoint plus tard par sa mère, native de Kindia. Ces deux-là étaient de véritables inconnus pour Kadiatou dont les premiers vrais souvenirs remontent à ses années collège pour la maman et le lycée pour le papa :

– Il y avait un téléphone fixe chez nous, il arrivait que je parle au téléphone avec eux mais je n’arrivais pas croire que j’avais une autre famille. La première fois que j’ai vu ma maman, c’était un jour quand je rentrais de l’école avec mes ami.es, j’ai grimpé à un arbre. Elle est venue me dire de descendre, sinon elle va me frapper. J’ai refusé et elle m’a frappée à ma descente. Je suis allée me plaindre chez mon grand-père, il est venu et il a fait semblant de crier sur elle, ensuite il m’a dit que c’est ma maman. J’ai dit non, c’est pas ma maman !

– Mon papa, la première fois c’était lorsque je faisais la 12ème année. Il est venu me rendre visite à Kindia. Il voulait que j’accepte de passer les vacances à Bamako, chose que j’avais toujours refusée auparavant. Ce fut l’occasion de mes premières vacances à Bamako où je retrouvais, par la même occasion et pour la première fois, mes deux petites sœurs et mon petit frère en plus d’un grand frère et d’une grande sœur du côté de mon papa.

Mon regard quelque peu occidental m’a amené à interroger Kadiatou sur ses « années perdues » de sa tendre enfance qu’elle aurait pu passer avec sa mère et son père. Alors elle m’a expliqué que dans l’ensemble c’est plutôt une chance d’avoir grandi chez ses grands-parents à Kindia. Il est vrai qu’elle y était gâtée, suivie et surveillée dans le cadre des études. L’amour des grands-parents était d’une telle intensité et la complicité avec le grand-père d’une telle ferveur qu’à aucun moment Kadiatou ne s’est sentie ailleurs que chez elle.

Il faut aussi dire que le Kindia de son enfance était un carrefour des communautés et des cultures, ville universitaire à la fois rurale et moderne, offrant une ambiance cosmopolite où on parle pratiquement toutes les langues du pays. Kindia c’est aussi la belle réputation de ville grenier ou encore des agrumes  avec une riche variétés de fruits. L’autre argument de Kadiatou pour finir de me convaincre est très sans appel :

– J’ai pu finir mes études, alors que mes frères et sœurs n’ont pas eu cette chance à Bamako. Mes deux petites sœurs ont été mariées très tôt, alors que mon grand-père m’a laissée poursuivre mes études sans me mettre la pression pour le mariage.

C’est avec une grande émotion que Kadiatou m’a parlé de sa complicité avec son père qu’elle a connu sur le tard. Celui qui nourrissait de grands espoirs pour elle, la voyait en politique et même ministre au Mali. Le Mali parce qu’il était lui-même devenu foncièrement malien pour y avoir vécu l’essentiel de sa vie, même s’il se rendait de temps à autre dans son pays de naissance, la Guinée.

Un jour de juin 2012, alors qu’il s’adonnait à la tradition malienne du thé l’après-midi, discutant football et politique dont il était très passionné, le papa de Kadiatou fut pris d’un malaise que rien ne pouvait présager puisqu’il était en bonne santé et dans la force de l’âge. Transporté à l’hôpital, il y passa des jours dans le coma.

Alors qu’elle venait de boucler ses derniers examens de licence à l’université, Kadiatou entreprit le plus long voyage de sa vie vers Bamako pour être au chevet de son ami et complice de papa. Trois jours plus tard la voilà à Bamako aux côtés de ses frères et sœurs et de sa maman, également arrivée de Kindia un jour plus tôt, dans le vif de l’épreuve, espérant qu’un miracle se produise.

Comme s’il avait attendu sa fille pendant 8 jours de coma, voyant Kadiatou, des larmes ruisselèrent sur ses joues comme exprimant le soulagement et l’apaisement, le père Diaby ferma définitivement les yeux sur ce monde d’un éphémère déroutant et d’une fatalité inexorable (Paix à son âme).

– C’est comme s’il m’attendait, en tout cas c’est ce que la famille a dit. Je suis arrivée jeudi, il est décédé le lendemain.

– Il a un très bon ami religieux qui était en séjour en France en ce moment. Il a demandé à ce qu’on attende le samedi pour qu’il assiste à son enterrement, que c’est lui-même qui va prier sur son corps : #Gassimou_Koné. Mon père a été enterré le samedi 11 juin 2012.

Était-il fier de toi ?

– Oui, il était très fier de moi. J’étais plus proche de lui que de ma maman. Il voulait que j’aille m’installer à Bamako et devenir quelqu’un là-bas !

#LE_GRAND_PERE

J’ai demandé à Kadiatou de me parler d’une personne au choix, je n’ai pas été surpris qu’elle ait choisi de me raconter son grand-père maternel qui, à mon avis, fut le grand amour de sa vie.

Originaire de Dalaba, plus précisément de #Kaala, mon grand-père, #Mamadou_Macka_Barry, était une belle personne qui m’a aimée et m’a donné une bonne éducation. C’était un agent de santé à l’hôpital de Kindia, un homme de valeur et de responsabilité que tout le monde craignait par sa sévérité sauf moi.

Il m’a élevée comme un garçon, parce qu’il voulait que je ne me sente jamais inférieure parce que je suis une femme. Il tenait à mettre dans ma tête que je valais quelque chose, que je pouvais bien faire les choses et être fière de moi. Je lui en suis reconnaissante au même titre que ma grand-mère. Je suis heureuse que l’opportunité me soit donnée d’exprimer ma gratitude envers ceux qui m’ont voulu et qui m’ont permis de me réaliser en tant que personne, en tant que femme.

Je me souviens que j’avais interdiction d’aller au marigot. Un jour, je suis quand-même allée. Lorsque je suis revenue, j’avais mis du beurre de karité sur moi pour ne pas qu’il le sache. La nuit je suis tombée gravement malade. Il a dit que je suis allée au marigot, c’était un grand érudit.

Il est décédé fin 2011 et ma grand-mère en 2015. Je garde d’eux le souvenir d’une vie exemplaire dédiée au bien-être de soi et des autres.

#UN_ANGE_NOMME_FATOUMATA

Toutes les femmes ont des histoires, certaines femmes ont un vécu qui se dessine à même le corps jusque dans l’âme. De ces histoires qui ne se racontent pas, quand bien même  elles venaient à être racontées par bribes, le récit en resterait loin de la réalité des douleurs, des émotions de joie, de larmes et de sueurs.

En juillet 2016, c’est au bout de quatre jours d’intenses souffrances que Kadiatou donna naissance à une merveilleuse petite fille dans une clinique privée du #Kilomètre_36. La délivrance qui aurait dû réjouir la famille fut d’abord un moment de rude épreuve pour la mère et sa fille. Vu  le déroulé des événements, on peut parler d’un véritable miracle que la mère et enfant aient survécu à la série de dysfonctionnements professionnels dans le processus de l’accouchement.

Deux mois après, la famille au grand complet des deux branches célébra le baptême à Kindia, et l’enfant fut prénommée Fatoumata, homonyme de sa tante paternelle. La grand-mère de Fatoumata qui était arrivée de Bamako était-elle soulagée pour sa fille après l’accouchement cauchemardesque.

Tout semblait bien aller dans le meilleur des mondes jusqu’à son 5ème mois, quand Fatoumata a commencé à montrer des soucis de santé :

– Dès que je la mettais assise elle pleurait, comme je ne connaissais pas affaire d’enfant, j’ai laissé. Mais à partir de 7 mois je l’ai emmenée à l’hôpital et là on a constaté qu’elle avait des problèmes de neurologie.

C’est ainsi que débuta un long parcours médical pour Fatoumata et sa maman. D’abord à l’hôpital de #Debelé à Kindia ville, ensuite à #Donka. Mais il n’y avait pas de traitement adéquat et la suite des évènements à Bamako où Kadiatou était désormais seule à élever sa fille, suivre ses soins médicaux et vivre dans sa chair l’épreuve déchirante d’une enfant qu’elle voudrait comme les autres. Mais la nature a ses raisons tellement peu naturelles et le sort impose parfois le silence à toutes les interrogations.

La suite des évènements devait donc se dérouler à Bamako :

– Je suis arrivée à Bamako en 2017 : Consultation chez le Dr Amadou Touré, un neurologue qui avait sa clinique (#Clinique_Kaidara). Il a suivi l’enfant au niveau neurologique et a prescrit de la kiné. Les séances de kiné se faisaient cinq fois par semaine, du lundi au vendredi et je peux dire qu’il y a eu un peu d’amélioration.

– Ensuite, le médecin a prescrit des médicaments qu’elle devait prendre pendant six mois, il a dit que ça devrait aller au fil du temps. C’était des sirops pendant six mois et moi je me dis qu’il n’y pas eu d’amélioration parce que jusqu’à présent elle ne sait toujours pas s’asseoir et elle ne parle pas.

La réalité est que Fatouma est une petite qui va bientôt fêter ses six ans sans aucune autonomie ni motricité. Cette dépendance totale pousse l’enfant et sa mère dans un rituel présentiel permanent et dans un parcours de #combattantes où malgré l’aide de la famille, elles sont nécessairement seules :

– Les soins étaient pris en charge par mon grand frère et par le petit frère de mon papa. Ce dernier aussi vivait à Bamako, il est décédé l’année passée.

– J’ai fait 8 mois à Bamako, j’ai dû rentrer à Kindia à la demande de ma maman. A Kindia, il n’y avait pas de kiné, je donnais des médicaments à #Fatim et je la massais comme on me l’avait appris. Ca ne s’améliorait pas vraiment.

Kadiatou et sa fille Fatoumata vivent désormais à Cosa, chez l’oncle maternel de Kadiatou où elle élève seule la petite après sa séparation avec le père. Le manque de diagnostic clair, d’infrastructures sanitaires adaptées, d’une prise en charge médicale appropriée et d’un suivi adéquat, limite les chances d’autonomisation de Fatoumata au fil du temps. Une telle dépendance implique également la dépendance de la mère de la situation de sa fille, elle voit son impuissance à changer la situation s’imposer jour après jour les démarches qu’elle ne cesse de multiplier.

Pour m’être un peu informé de la situation de Fatoumata depuis quelques mois maintenant et pour avoir eu la chance de lui rendre visite à Cosa, je puis témoigner de la résilience de sa maman et de sa foi en ce que « tout ce que Dieu fait est bon ». Kadiatou fait ce qu’elle a à faire, elle ne pleurniche pas sur son sort et croit que l’amour est plus fort que les épreuves.

J’ai ainsi été impressionné par sa capacité à garder le sourire et à rester digne dans la terrible situation qu’elle vit avec sa fille au quotidien.

Comment envisager une vie de femme dans ces conditions au-delà de ta vie de maman :

– Je suis avec Fatim pratiquement 24h/24, elle me donne beaucoup d’amour et beaucoup d’espoir. Notre vie est ainsi pour le moment, c’est dur mais c’est la nôtre et nous la vivons sans culpabiliser personne ni nous apitoyer.

Malgré la situation décrite ci-avant, Kadiatou est une femme qui sait rire, qui est capable d’autodérision. Elle a des moments de fous rires, voire même de dispute avec Fatoumata.

Le monde des réseaux sociaux qui connait Kadiatou ne connait ni son parcours ni ses peines, parce qu’elle a toujours préféré ne pas en faire un trait d’union social et préserver sa vie privée, chose qui ne l’empêche pas d’être « la folle » qu’on connait à travers ses vidéos comiques et de danse par exemple.

#ELLE_A_DIT

– Parle-moi de ta maman :  une bonne mère, battante et qui n’a peur de rien ;

– Parle-moi d’une personne de ton choix : mon grand-père maternelle une personne extraordinaire qui m’a forgée de telle sorte que je ne baisse jamais les bras. Il m’a tout donné et je lui dois tout. Paix à son âme ;

– Est-ce que tu as des ennemi-es ? Non, je n’en ai pas ;

– Quel est ton talent caché ? Transformer les difficultés en facilité ;

– Es-tu souvent draguée #inbox ? C’est normal ;

– Le conseil que tu retiens de ton papa : répands le bon vivre autour de toi, cette vie n’est que passagère ;

– Quelles sont tes qualités selon ta maman ? Que j’ai un cœur d’homme ;

– Où étais-tu le 5 septembre, que faisais-tu au moment coup d’état ? je dormais quand j’ai été réveillée par ma sœur que ça tire vers la ville ;

– Que penses-tu de la transition : ce n’est qu’une perte temps ;

– Il me semble que tu aimes la politique : oui, beaucoup ;

– Tes passions et loisirs  : sorties, découvertes,  #facebook et #tik-tok ;

– La dernière fois que tu as pleuré : c’est le jour où j’ai vu un homme brûlé vif en plein mois de ramadan ;

– Que penses-tu de l’excision : à bannir complètement ;

– Que penses-tu de la polygamie : laisser les futures coépouses décider ;

– Que penses-tu objectivement de #Cyrille_Doré ? Un homme bien ;

– De #Chérif_Ly ? Un homme responsable et un ami sincère qui aspire à voir son pays comme l’Europe ;

– De l’imam du forum « Citoyenneté guinéenne » #Amadou_ Harissoun ? C’est un homme qui dit ce qu’il pense sans hypocrisie ;

– De #Chimène_Lagarde ? Une bonne femme comique qui rêve de voir son pays au sommet ;

– De #Joe_Bel : un bon ami franc qui a l’amour de son prochain et l’amour de sa patrie ;

– De #Nafadji_Condé : c’est mon cousin chéri sur facebook, une bonne personne que admire beaucoup ;

– Ta meilleure rencontre sur facebook : #Titi_Sidibé_Babatiti ;

– Tes plus grandes souffrances : c’est de voir mon enfant infirme qui ne peut plus être comme les autres enfants;

– Que penses-tu de Kadiatou Diaby ? Elle veut juste vivre car actuellement elle survit ;

– Si tu as quelque chose à dire à #Fatoumata : Je suis là et je serai là pour elle ! Jamais je ne l’abandonnerai.

#ILS_ONT_DIT

– Elle prend la vie du bon côté et rien ne l’arrête ;

– Toujours prête à se soulever contre l’injustice et elle met du cœur dans tout ce qu’elle fait ;

– Une bonne âme au grand cœur. La meilleure amie de ses cousins peuls et une excellente danseuse ;

– Elle est fidèle et loyale en amitié et très honnête ;

– Je l’ai connu pendant la lutte FNDC, c’est une personne entière et très humaine ;

– Elle est profondément engagée pour les projets citoyens ;

– D’où est-ce qu’elle tire sa bonne humeur, je me le demande. Elle est d’une rare intelligence qu’elle met dans l’humour et la joie de vivre mais elle peut aussi être une bagarreuse impitoyable ;

– Elle est prête à tout pour les autres, une vraie avocate pour toute personne victime d’injustice.

#LE_MOT_DE_LA_FIN

– Ça a été un plaisir pour moi de pouvoir parler de ma vie, de mes joies comme de mes peines. Aujourd’hui j’ai allégé les choses, un poids est parti.

– Je conseille aux femmes de prendre les difficultés comme des leçons de vie. Dieu ne donne aucun fardeau sans donner les moyens d’y faire face. Voilà pourquoi je me bats.

– Tous les papas ne peuvent pas être présents, Fatoumata n’a que sa maman mais elle fait de son mieux.

#POUR_MA_PART

Je suis admiratif de Kadiatou pour la force et l’abnégation dont elle fait montre au quotidien pour s’occuper de Fatoumata dont l’amour irradie tout autour d’elle ;

Je n’ai toujours pas compris d’où elle tire la force pour garder le sourire et rester combative sans découragement. Il lui a été proposé de confier Fatoumata à sa grand-mère, comme ce fut son cas avec sa propre grand-mère, mais elle a toujours privilégié le « jamais sans ma fille » ;

Merci à toutes les personnes qui assistent et soutiennent Kadiatou à assurer, tant que faire se peut, une vie normale à Fatoumata au quotidien.

Je lance à un appel à toutes les bonnes volontés qui, d’une manière ou d’une autre, pourraient aider Kadiatou à trouver une piste ou une structure appropriée de prise en charge pour sa fille.

Merci à Kadiatou de m’avoir présenté Fatoumata qui est une belle et merveilleuse petite fille.

Jeudi, 23 juin 2022

Babatiti

 

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