Résistance active : le FNDC dénonce une « répression dans le sang » des manifestations
« L’appel à la reprise de la résistance après la trêve observée par le FNDC a été largement suivi dans plusieurs localités du pays. La détermination du peuple de Guinée à empêcher le coup d’État constitutionnel demeure ferme face à la répression et aux arrestations arbitraires.
Le FNDC félicite le peuple de Guinée et plus particulièrement les populations de Conakry mais également celles de Boké, Boffa, Coyah, Dubréka, Forécariah, Kolabounyi, Kindia, Fria, Télimélé qui ont suivi les consignes de manifestation.
La violence étant le seul moyen pour le régime de M. Alpha Condé d’imposer son projet de troisième mandat en dépit du rejet catégorique de l’écrasante majorité du peuple, les forces de défense et de sécurité ont violemment réprimé les manifestations notamment à Conakry et à Coyah.
Le FNDC condamne la répression dans le sang des manifestations à Wanindara et celles des femmes à Matoto et à Kaloum. Pour la journée de ce mercredi 12 février, nous avons enregistré 15 blessés dont un par balle et 14 par projectiles. notamment la lance pierre utilisée par les services de sécurité. Plus de quinze (15) personnes ont été arrêtées à Conakry et à Coyah.
Nous condamnons fermement cette énième répression des forces de défense et de sécurité qui continuent de tirer à balle réelle sur les citoyens opposés à un projet inopportun et illégal de changement de constitution visant à maintenir un clan mafieux au pouvoir.
Le FNDC est plus que jamais déterminé à poursuivre le combat pour défaire ce régime d’arrivistes qui s’oppose à l’alternance démocratique en Guinée.
Nous appelons à la poursuite des manifestations demain jeudi 13 février 2020 sur toute l’étendue du territoire national.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons! »
Conakry, le 12 février 2020