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Guinée : Alpha Condé maintient la pression sur l’opérateur économique Alseny Barry

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La Société Générale Avicole de Guinée est une ferme située à Dioumaya à 7 Kilometres de la ville de Dubreka. Cette ferme a été construite en 1998 et elle s’étend sur 15 hectares et actuellement, elle possède 50.000 têtes de poule. De nos jours, cette ferme fait face à des difficultés liées à sa zone d’implantation avec l’Etat guinéen.

Cette ferme est composée de 8 hangars à la ponte, 3 hagards à la poulette et 2 hangars à la poussière doit être délocalisée dans un bref délai. Une décision des autorités préfectorales issue de la politique de récupération des domaines de l’Etat.

Selon le superviseur, le déplacement de la ferme pourrait causer des dommages économiques à l’entreprise.

« Ce n’est pas du tout possible. Démonter un seul hangar va faire deux semaines. Aller le monter aussi va faire aussi deux semaines avec une équipe de 20 personnes. Maintenant imaginez-vous, nous avons 14 hangars avec nous ici. Donc, démonter tout ça et envoyer, c’est tout à fait un problème. Le délai-là de deux mois est trop court. Ces poules ne peuvent pas se déplacer à une distance très lointaine. Si toute suite on doit aller dans un autre endroit, le transport des poulets là, ce n’est pas possible. Le mieux c’est de les laisser ici. Les commercialiser en les mettant à la disposition des marchés », a indiqué Boubacar Diallo, superviseur de la Ferme.

Cette politique de l’Etat qui vise à récupérer ses domaines est perçue comme une chasse à sorcière contre certains entrepreneurs du pays. C’est pourquoi Boubacar Diallo demande au gouvernement de faire preuve de souplesse dans les affaires qui les lient aux opérateurs économiques.

« Ce que je dirai au gouvernement c’est de ne pas nous décourager nous les investisseurs. Un investisseur qui est dans tous ses droits, mettez-lui dans ses droits. Aujourd’hui, si on n’était pas intervenu, on allait compter, des cadavres de ces 50 mille têtes. Donc, cela donne une mauvaise publicité de l’Etat, je leur dirai de nous accompagner. De ne pas mettre les bâtons sous nos roues », a-t-il souhaité.

Malgré toutes nos tentatives pour joindre le préfet de Dubréka pour s’exprimer sur cette affaire ont été vaines. Aux dernières nouvelles un délai moratoire de deux mois a été accordé au propriétaire de la ferme pour libérer les lieux.

Ibrahima BARRY

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