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Horreur à Coyah : un bébé d’un an blessé par balle des bérets rouges

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Le mardi 12 mai a été une journée chaotique pour la population de Coyah. Des militaires ont semé de la terreur en tirant à bout portant sur des pauvres citoyens qui n’ont fait que revendiquer leur droit comme la loi l’exige en Guinée. C’est à dire le droit à la manifestation pour tout citoyen pour exprimer son opposition à tout projet qui touche à sa dignité ou à sa liberté.

Les manifestants ont exigé la délocalisation du barrage érigé par la police à Friguiadi. Lors de cet affrontement entre manifestants et force de l’ordre, un bébé d’une année a été touché par balle. Selon notre source d’information, le bébé se trouve dans un état très critique dans un hôpital de la place.

Suite à cet affrontement, bon nombre de personnes se posent la question de savoir pourquoi l’implication des bérets rouges, qui d’ailleurs sont aussi accusés comme les gendarmes d’avoir tiré sur certains citoyens de Coyah.

Trois jours après, les habitants de Coyah vivent dans la peur. Les familles endeuillées n’ont que leurs yeux pour pleurer et se remettre à la justice divine. Quand aux blessés par balles, leurs familles vivent dans la tristesse. Par manque de moyens pour soigner leurs blessés, ils lancent un appel aux personnes de bonnes volontés de leur venir en aide pour le traitement de leurs enfants. Car les médecins demandent beaucoup d’argents pour passer à l’opération de certains blessés. Espérant que cet appel tombera dans les bonnes oreilles des institutions de défenses des droits de l’homme, il est important aussi de signaler que beaucoup des victimes sont des enfants dont nombreux n’avaient rien à voir avec la manifestation. Se référant des témoignages émouvants, on a l’impression que c’est un règlement de compte qui s’est passé à Coyah.

En plus, l’humanisme du pouvoir en place a dénoncé par des parents des victimes. Selon eux, comment peut-on comprendre que le préfet de cette préfecture de Coyah, Ibrahima Barboza Soumah, ‘’dès après ces crime’’, sans lui demander des comptes, qu’il soit muté pour une autre ville et puis pour le même poste.

Comme toujours, on a l’impression que justice dans cette affaire aussi se limitera au bout des lèvres des autorités du pays comme ça toujours été le cas en Guinée.

 Ibrahima BARRY 

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