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Labé : Ces références médicales qui jettent du discrédit sur le travail du personnel de la maternité de l’hôpital régional

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La journée du jeudi 23 septembre 2021 a été particulièrement éprouvante pour l’hôpital régional de Labé qui a vu deux parturientes référées en provenance de deux cliniques locales rendre l’âme sur le billard du service de la maternité du plus grand hôpital de la région.

Pour le premier cas, celui concernant une femme dénommée Kadiatou, le mari soutient qu’il y  eu erreur médicale et qu’il a été administré à sa conjointe des hypotenseurs alors que sa tension est souvent à la baisse à son sens.

Dr Fatim médecin chef de la maternité de l’hôpital régional a répondu que cette patiente  faisait une éclampsie sévère et que le protocole que  sa prise e charge requiert notamment l’administration du sulfate de magnésium a été respecté avant de rajouter ce qu’il suit :

«…Dans l’après-midi elle a rendu l’âme mais elle s’était compliquée en hématome retro placentaire qui s’est compliqué en rouble de la coagulation c’est-à-dire que le sang ne se coagulait plus.

Malgré la transfusion et les traitements administrés on n’a pas pu la sauver… »

Le second cas qui est aussi une référence venait de la clinique DEL déjà impliquée il y a moins d’un mois  dans une bavure médicale ayant entrainé l mort d’une jeune patiente suite à une erreur de diagnostic, la clinique était interdite de faire de la chirurgie surtout que son agrément ne lui permettait pas une telle chose.

Le Dr Sow qui est impliqué dans cette première situation est aussi celui qui a dirigé l’accouchement de cette dame t quand on lui pose la question de savoir ce qu’il s’est passé voici sa réponse il estime que l’accouchement a eu lieu à 13h 35 mn et à 14 h 10 mn il a référé la patiente vers l’hôpital régional

«  …Pour dire qu’on a trainé avant la référence je ne crois pas…On l’a référée parce qu’il y a eu une complication, cette complication c’est une hémorragie de la délivrance… »

Pour ce deuxième cas Dr Fatim, le médecin chef de la maternité de l’hôpital régional est formelle :

« Toute la véranda  était trempée de sang, c’était vers 15 h on l’a débarquée ici moi je m’apprêtais pour rentrer quand je l’ai vue j’étais obligée de rester on l’a emmenée en salle d’accouchement, tout le vagin était délabré, on a essayé toutes les méthodes pour stabiliser l’hémorragie en salle d’accouchement, on a trouvé que ce n’était pas possible, on a décidé de faire une hystérectomie c’est à dire enlever l’utérus qui saignait pour voir si on pouvait la sauver, ils ont trouvé le sang et les solutés nous sommes entrés au bloc, c’est au cours de la fermeture qu’’elle a rendu l’âme… »

Dr Fatim a poussé un coup de gueule  contre le fait que l’hôpital régional ait été transformé en dépotoir de patients mal soignés ailleurs et qui viennent juste pour mourir entre les mains de son service et  apportant du discrédit au sacrifice quotidien de son équipe.

Ousmane K. Tounkara, correspondant de verite224

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