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Qui est l’ennemi public numéro 1 de la Guinée ? C’est Mamadi Doumbouya

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Il s’est présenté à nous comme un agneau le 5 septembre 2021 pour obtenir notre soutien. Il s’est révélé par la suite être un loup d’une férocité inouïe contre les pauvres populations guinéennes déjà meurtries par six décennies de violences politiques.
Il a dit que le sang du Guinéen ne sera plus versé à cause de la politique. Il ne fait que verser le sang des Guinéens à la moindre contestation de sa personne et de sa politique dictatoriale. Il a dit de faire l’amour à la Guinée, il ne fait que la violer quotidiennement avec une rare brutalité. Ce viol dont la blessure profonde et traumatisante sera difficile à se cicatriser.

Pauvre Guinée qui, il faut le rappeler, est soumise à un viol collectif de ses dirigeants depuis 66 ans. Les femmes qu’il célèbre hypocritement savent mieux que quiconque les souffrances d’un viol. Le viol symbolise l’histoire de la Guinée depuis 66 ans.

Il a dit de ne plus commettre les erreurs du passé, alors que tout son projet politique se résume au retour de la terreur comme mode de gouvernance de notre pays depuis l’indépendance. Notre passé politique sanglant ne doit pas être une source d’inspiration pour le futur de la Guinée. Et pourtant, c’est ce passé honni secrètement par les anciens que fait revivre Mamadi Doumbouya aux nouvelles générations qui en subissent t à leur tour toutes les affres.

D’un coup de baïonnette, il est en train de détruire tous nos acquis démocratiques arrachés de haute lutte durant ces trente dernières années. Cet individu qui n’a pas de parole, qui ne croit en rien, brutal, incompétent, qui a basculé dans la folie meurtrière ne mérite pas de diriger la Guinée. Il est une menace directe pour toutes les élites militaires et civiles de la Guinée.

Il est donc de leur responsabilité de tout mettre en œuvre pour le neutraliser et l’écarter rapidement du pouvoir. Toutes les forces politiques et sociales qui appellent à un dialogue et à la présentation d’un nouveau calendrier électoral sont en réalité les complices du putschistes Mamadi Doumbouya.

Ça fait trois ans qu’il nous roule dans la farine, qu’attendre encore de bon de lui ? Ce n’est plus de la naïveté politique, mais de la trahison des vrais combattants de la démocratie qui sont toujours restés mobilisés pour le changement démocratique.
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ».

Par Alpha Saliou Wann,

Président de l’Alliance des forces démocratiques (AFD)

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