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Artisanat en Guinée : tout savoir sur la fabrication des pots et de canaris en argile

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Fabriqué avec l’argile de qualité, le métier de poterie en République de Guinée reste méconnaissable à cette époque du 21ème siècle marquée par l’industrialisation et la modernisation.

Rencontré ce mardi 29 novembre 2022, sous la passerelle d’Avaria dans le grand marché de Madina, le jeune marchand de jarre d’eau et de canaris Issiaga Soumah, a expliqué le processus de fabrication et de transport des marchandises.

Selon lui, qu’il ne fabrique pas des pots et canaris, mais souvent qu’il se déplace pour aller dans les régions, préfecture et sous-préfecture où la fabrication est propice avec de meilleure qualité c’est comme ( Mamou, Kankan, Siguiri et Dabola). Mais , parmi ses localités cités le meilleur argile pour la fabrication des jarres d’eau et des canaris se trouve à Mamou plus précisément dans les villages de Poredaka.

« Nous on ne fabrique pas des pots et canaris ici. Ça se fabrique dans les régions. Souvent on se déplace pour aller là-bas par exemple : beaucoup de préfectures le font quand tu prends Mamou, Poredaka, Labé kankan, Siguiri et Dabola. Donc, ça se fabrique avec l’argile c’est-à-dire une terre battue et de façon qu’il fabrique lorsque j’été là-bas. Donc, il vont aller prendre l’argile dans la brousse venir à la maison ensoleillé. Après qu’elles pillent dans un mortier avec le pilon. 

Une fois que la terre d’argile est pillée, qu’elles mettent de l’eau sur l’argile qui a été pillé. pourquoi elles pillent ? C’est pour décanter avec les petits morceaux de cailloux. Une fois que cela est fait. C’est de mélanger la terre d’argile pillé avec l’eau. Et, remettre encore dans le mortier pour repiller. Donc, directement ça devient sous forme de pâte. Donc quand tu tire maintenant ça devient élastique comme du chewung-gum. Donc, après cette étape qu’elles font des dessins sur des jarre à eau et canaris. Une fois que la fabrication est faite toujours elles vont ensoleillées. Après deux à quatre jours voir un mois pour certaines selon l’épaisseur. Donc, elles vont remettre encore dans le feu pour faire brûler. Ceux qui sont de la couleur rouge elles mettent uniquement ce feu. Mais ceux qui sont noirs une fois que c’est brûler elles vont mettre un peu de l’eau dans le feu la fumée noire qui se dégage donne directement la couleur noire. C’est comme ça que je l’ai vu en train de fabriquer« , explique Isaga Soumah.

Parlant du transport des jarres d’eau et canaris de poredaka village jusqu’à Conakry.

« Nous traversons beaucoup de calvaires en matière de transport de nos marchandises dans les villages de poredaka avant de les acheminer jusqu’à Conakry. La première des chose c’est l’enclavement de la zone de production de la poterie qui est située à 12 km de la sous-préfecture de Poredaka, la dégradation de la route jusqu’à Mamou villes. Ces femmes qui fabriquent font tout à pieds. Quand tu prends des marchandises là-bas, certains de ses pots souvent détruits sur la route.

Par exemple tu peux prendre 100 de fois tu peux perdre presque la moitié au cours de la route. Une fois le frère là, avait été aucours de la route le camion s’est renversé donc tous ceux qui étaient comme marchandises tout a été gâté. Donc, pour embarquer nos marchandises dans un camion la première des choses c’est de déposer d’abord les sacs de fonios et les sacs de maïs sous, après nous mettons ses pots et canaris au dessus pour la sécurité dans le véhicule .Et, souvent quand tu dis à un chauffeurs j’ai des pots et canaris pour transporter à Conakry, il te dit je ne vais pas te taxer mais pas de garantie parce en cas de destruction je ne suis pas responsable. Donc , toi qui a besoin d’acheminer tes marchandises tu assume« , déplore Isiaga Soumah.

Pour conclure il a précisé que : nous sommes les commerçants parce que nous on part là-bas pour acheter. « Étant grossiste on peut payer certains pots à 400 mille francs guinéens, on revend à 500 milles francs guinéens. Pourquoi vous ne voyez pas beaucoup de marchandises actuellement »

Z. Zoum

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