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Dans un communiqué conjoint les ministres du Commerce et de l’Administration du territoire l’Etat ont interdit la semaine dernière la vente de quelques boissons alcoolisées, jugées dangereuses pour la santé, sur le territoire guinéen. Les avis des citoyens sont partagés suite à cette décision.
« Je crois que c’est une décision salutaire parce que l’alcool est un produit psycho-actif. C’est-à-dire qui agit sur le cerveau », a indiqué Mohamed Sylla, sociologue. Dans ce communiqué les ministères concernés ont ordonné le retrait, la saisie et la destruction des bières incriminées par les services déconcentrés du ministère du Commerce. Ce gérant d’un bar à Kagbélen déplore cette décision.
« Il y a des produits qui sont certifiés. Prenez les marques vous voyez, il y acertaines qui sont certifiées. Que ça soit dangereux ou pas, l’Etat n’est pas chimiste ou biochimiste, il y a des services de contrôle de qualité qui peuvent nous prouver que c’est bon ou pas », a souligné Florent Haba, gérant de bar.
Ce proviseur d’un lycée de la place salue la décision. Selon lui, ces bières consommées par des élèves et enseignants ont un impact négatif sur le comportement de ces derniers. « L’état d’un apprenant ne lui permet pas de se concentrer sur ce qu’il apprend. Ça peut lui causer des effets secondaires, le sommeil par exemple. Quand ils deviennent dépendant de l’alcool, ils ne peuvent pas consacrer leur temps à la lecture et à la récitation », a déploré Soriba Camara, proviseur d’une école de la place.
Les bières interdites sont entre autres : lemon vita cola, Old time vita, Japak jean, Double punch, Vodka plus, Black commando jean, Topak, Grand vin de table, Roger vodka, Beown Whiskey et Calao’.
Ibrahima BARRY
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