Conakry : Elhadj Sékhouna enregistre un soutien de taille
Le dimanche 5 janvier, les habitants de la commune de Matam ont procédé au lancement d’une structure associative appelée « Le mouvement Basse-Guinée se retrouve ». La rencontre a mobilisé des jeunes, des femmes et des sages venus de divers horizons de la capitale, Conakry. Des partis politiques notamment le Rassemblement guinéen pour le développement (RGD) ont aussi rehaussé par leur présence la cérémonie.
Des débats autour de la nécessité de l’union et de l’avenir de la Basse Guinée ont ponctué cette rencontre. Elhadj Fodé Amadou Camara, fondateur et président du Mouvement Basse-Guinée se retrouve a indiqué que l’objectif de sa structure est de réunir tous les fils et filles de la région. « C’est avec regret que nous avons constaté qu’il y a trop de mouvements en Basse Guinée. Lorsqu’on est dispersé il extrêmement difficile de faire des résultats positifs. Désormais nous voulons parler le même langage, naturellement au tour d’Elhadj Sékhouna Soumah, le Kountigui de la Basse Guinée Ce mouvement doit continuer. Je vais d’abord l’installer dans toute la commune de Matam et toute la Basse Guinée« , a-t-il dit.
Face à la multiplication des Kountigui dont on dénombre au moins trois sages se réclamant le titre, M. Camara a réaffirmé son engagement à soutenir le patriarche de Tanenè. « Aujourd’hui il y a une prise de conscience de la part de beaucoup de personnes qui sont favorables à Elhadj Sékhouna. Désormais il faut qu’on parle le même langage. Les Kountigui il est facile de les créer mais rester Kountigui c’est autre chose. Je suis un démocrate. On peut créer 100 Kountigui mais il y aura toujours un premier et un dernier. Le meilleur et unique Kountigui c’est Elhadj Sékhouna Soumah« .
De son côté, Dr. Ousmane Bangoura, un des membres du mouvement a souligné que cette initiative est loin d’être régionaliste. « Nous avons pris cette initiative ce n’est pas pour cultiver le communautarisme, l’ethnocentrisme. Ce n’est pas dans cet esprit. Nous avons estimé que nos parents nous ont mis à l’école pour nous éclairer, pour les encadrer et les orienter sur tous les phénomènes que ça soit sociaux, politiques, culturels. Nous avons le devoir de les orienter pour ne pas que les conséquences d’une décision mauvaise retombe sur notre région. Nous avons dit d’abord qu’il faut les conscientiser voire les préparer à faire de vote utile pour la Basse Guinée« , a-t-il martelé.
» Nous n’avons pas de position politique mais c’est important désormais que les gens votent en fonction de leur conviction, en fonction de la conviction de la localité. Le leader politique qui va nous présenter un programme alléchant, un programme qui tient en compte de la préoccupation de tous les Guinéens, on peut faire un vote utile avec ce parti« , poursuit Dr. Ousmane Bangoura.
Le mouvement qui compte à ce jour plus de 500 membres compte s’installer dans toutes les préfectures de la Basse Guinée.
Ousmane Diallo
