Espérons que la promesse sera tenue
Nous sommes tous débout pour le retour de la démocratie dans notre pays, parce que nous méritons une transition harmonieuse du pouvoir militaire actuel à un régime civil issu des urnes dès la fin de cette année 2024. Nous qui aspirons à la démocratie savons pouvoir compter sur l’engagement solennel du chef de l’Etat à rendre le pouvoir à une équipe de dirigeants civils élus. Nous espérons tous que cette promesse sera tenue en raison du fait qu’il a déclaré sur la tribune de l’Onu, à l’occasion de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale placée sous le thème «Paix, prospérité, progrès et durabilité», que pour ce qui est de l’ « épidémie de coup d’état en Afrique (…), la communauté internationale doit avoir l’honnêteté et la correction (…) de s’intéresser et de traiter les causes ».
Aujourd’hui comme ce jour du 21 septembre 2023, nous sommes tous d’accord avec lui que « pour traiter le mal, il faut s’intéresser aux causes racines ». Bien entendu, « le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes pour renverser un régime». Nous sommes encore et toujours d’accord avec lui « que les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent, qui utilisent la fourberie, qui trichent pour manipuler (…) la constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir.»
Et maintenant ! A l’heure qu’il est, nous attendons d’être bien situés sur «les causes» de la direction que prend la barque de la réalisation de sa promesse vu que son Premier ministre nous a déclaré qu’il n’y a pas d’élections de fin de transition en 2024.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du 1er juillet 2024