Labé : les hommes de médias décrient la HAC de Boubacar Yacine Diallo
Il y a quelques jours que la HAC piloté par le doyen Boubacar Yacine Diallo a soufflé sa deuxième bougie. L’occasion pour le patron de l’équipe de faire une sortie médiatique dans laquelle il a volontairement à son sens révélé ‘’ses secrets’’ avec le chef de l’État concernant les hommes des médias.
Quoiqu’il en soit, la HAC semble ne pas avoir gagné les cœurs des professionnels de médias notamment à Labé.
Pour Idrissa Sampiring Diallo, journaliste promoteur des droits de l’homme le bilan de la HAC est mitigé :
« Mitigé pour ne pas dire que c’est un bilan négatif, la HAC est composé de professionnels qui savent réellement ce qu’il faut faire mais est ce qu’ils ont les mains libres ? Je ne le crois pas quand je prends la suspension de Guineematin lors des élections aucune procédure n’avait été respectée…
Officiellement, ils vont dire qu’ils ont la volonté de participer à la promotion et à la défense de la liberté de la presse en Guinée, pour moi ils n’ont pas réussi parce que les journalistes sont toujours persécutés et la loi d’accès à l’info publique n’est toujours pas en vigueur on ne sait pas encore ce que la HAC fait pour faire bouger ce dossier »
Alpha Oumar Fogo Baldé, un autre journaliste ne retient de la HAC que la volonté de recenser les journalistes avec au bout du rouleau la production de la carte de presse uniforme.
Au comparateur, Idrissa Sampiring Diallo pense que la HAC sous dame Martine était plus proactive que celle de Boubacar Yacine Diallo qui selon lui privilégie les jeux de couloir comme si la dernière cité avait peur de dire ce qu’il est au risque d’offenser des sensibilités. Mieux pour le même confrère, les journalistes guinéens n’ont pas encore eu la HAC de leur mérite.
Rappelant que Boubacar Yacine Diallo lui même a avoué qu’aucun employé de son groupe de média ne percevait plus de 800 000 GNF, Alpha Oumar Fogo Baldé a demandé à la HAC de veiller à outiller les journalistes et à les accompagner dans le sens de la justice s’ils sont agressés sans oublier de sanctionner ceux d’entre eux qui s’écartent de la voie.
Aussi, il demande à l’autorité de régulation de l’audiovisuel dans notre pays de mettre la pression sur les promoteurs de médias pour une meilleure prise en charge des journalistes sous leur coupe.
Ousmane k. Tounkara, correspondant de Verite224.com
