Le futur de la Guinée ne peut pas être avec Mamadi Doumbouya [Par Alpha Saliou Wann]
Certes, il est jeune, mais il nous ramène au passé honni de la révolution PDG : violences inouïes contre ses opposants, contrôle des médias, restrictions des libertés, népotisme, mauvaise gestion économique et financière de l’État, règne des médiocres, démagogie etc.
Il avait à peine 10 ans, quand les jeunes de ce pays affrontaient le général pour lui imposer le multipartisme intégral et non une démocratie sous contrôle. C’est ce raté de l’école qui s’est engagé comme mercenaire dans la légion étrangère française qui veut remettre en cause plus de 30 ans lutte pour le changement démocratique déclenchée par la couche la plus éduquée de la jeunesse guinéenne.
Ce retour à l’ordre ancien ne passera pas. L’immoralité ne doit plus être la norme de la gouvernance de notre pays. Cet homme a trahit sa parole d’honneur et il s’est révélé à nous comme un tueur impitoyable. A ce jour, nous ne connaissons pas le sort des leaders emblématiques de la jeunesse guinéenne qui ont porté le combat glorieux de la défense de notre Constitution : Oumar Sylla dit Foniké Mangè et Mamadou Billo Bah.
N’en déplaise à ses complices militaires et à ses godillots civils, le compte à rebours de son départ forcé du pouvoir commence le 31 décembre 2024.
Ils ne savent sans doute pas que le peuple de Guinée est imprévisible et donc leur forfaiture ne prospérera jamais.
Nos sacrifices ne seront pas vains, la dictature sera vaincue dans notre pays.
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ».
Par Alpha Saliou Wann, président de l’Alliance des forces démocratiques (AFD)