Massacre de Zogota : le procès contre la Guinée s’ouvre le 16 février à Abuja

Trois jours après la manifestation des habitants de Zogota contre la politique de recrutement de consortium minier Vale-BSGR, des militaires, des gendarmes et des policiers avait fait une descente meurtrière dans ce village de la Guinée forestière. La brutale répression de ce mouvement de protestation avait fait six morts.
Des victimes tuées dans leur sommeil dans la nuit du 3 à 4 août 2012 par les forces de défense et de sécurité. Les survivants de ce massacre ont raconté des horreurs orchestrés par des hommes en uniformes issus de plusieurs corps de l’armée et de la police. Des habitations ont été incendiées, des tortures ont été faites sur des personnes arrêtées.
En octobre 2018, l’Association les mêmes droits pour tous (MDT) a déposé une plainte devant la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’audience doit se tenir à Abuja dans la capitale nigériane, le 6 février prochain. En face, la partie civile composée d’un collectif des avocats dont Me Pepe Antoine Lama. L’Etat Guinéen est poursuivi pour « violation du droit à la vie, droit à un procès équitable, droit à l’intégrité physique, torture, traitement inhumain et dégradant.
Ousmane Diallo