Mauvaise organisation des Concertations avec les forces vives : « le CNRD doit comprendre que l’ombre d’Alpha Condé se fait prévaloir encore »
« Je ne peux pas comprendre que le Comité National pour le Redressement et le Développement (CNRD) puisse organiser cette rencontre cruciale avec les forces vives dans le cadre du devenir du pays après le pouvoir du président déchu Alpha Condé et qu’on constate une mauvaise organisation », a déclaré le secrétaire général politique du parti Union des Mouvements patriotiques de Guinée (UMPG), Jean Haba au micro de l’un des reporters.
Très remonté, le fait qu’il n’a pas eu accès dans la salle de concertation entre les forces vives et le nouvel homme fort du pays, Mamady Doumbouya, le secrétaire général politique du parti Union des Mouvements patriotiques de Guinée (UMPG), Jean Haba ne tarde pas de dire ceci : « si de nombreux partis connus sur le chéquier politique guinéens, n’ont pas eu accès dans la salle de concertation au détriment de certains partis qui ne sont pas mêmes agréés . Là, le CNRD doit comprendre que l’ombre d’Alpha Condé se fait prévaloir encore dans la scène politique parce qu’il me semble que les hommes en tenue postés à la porte de la salle, faisaient des tris au niveau des partis. Cela m’envoie dans les inquiétudes profondes concernant cette transition ».
A-t-il ajouté : « sinon, j’avais voulu que cette nouvelle transition aille jusqu’à deux à trois ans. Mais, à l’allure où vont les choses ainsi, je reste sur ma faim par rapport à la feuille de route de CNRD. Il faudrait que Mamady Doumbouya fasse très attention à l’ombre d’Alpha Condé parce qu’il est capable de tout à la dernière minute ».
A noter que lors de la concertation avec les forces vives de la nation, le chef de la junte, Mamady Doumbouya a laissé entendre aux formations politiques présentes dans la salle ceci : « sachez que je ne recevrai pas individuellement les gens mais, faites-nous des mémos, afin que nous sachions vos préoccupations concernant des phases de transition ».
Propos recueillis par Léon Kolié