« Nous rassurons les partenaires de sociétés minières qu’on ne leur fera pas de tort », indique la Directrice générale de laboratoire national de la géologie
Tenu ce lundi 10 juillet 2023, au palais du peuple de Conakry, un atelier portant sur le thème : « rôles et obligations du laboratoire national de la géologie ». A cette occasion, la directrice générale de laboratoire national de la géologie, Madame Magassouba Odia, a tout d’abord dégagé l’objet de cette rencontre, avant d’aborder le vif du sujet.
Pour la Directrice générale de laboratoire national de la géologie, Madame Magassouba Odia, Cette rencontre a pour objectif de ramener le gouvernement à prendre une décision vis-à-vis de leurs partenaires. « Nous n’avons pas la vocation de leur chasser, mais nous voulons tout simplement le respect des règles, des articles qui sont dans le code minier pour le bon partenariat. Ce code minier c’est comme une boussole qui est là pour nous orienter tous étant des partenaires. Ça c’est l’Etat d’abord. C’est pour faire ramener l’Etat à changer de décision. Si hier on pouvait accepter de faire sortir nos minerais pour des analyses, aujourd’hui on doit mettre fin. Cette sortie comme j’aime toujours le dire, c’est une perte pour l’Etat. Mais cette perte n’est pas seulement argent. Il y a le côté argent bien-sûr. Parce que c’est l’Etat qui analyse, l’État va gérer beaucoup de recettes. Mais à côté des analyses l’Etat est dans une position de faiblesse. Lors des négociations avec des partenaires des investisseurs qui connaissent la conteneur de notre sous-sol mieux que l’Etat. Un exemple lorsqu’un investissements arrive en Guinée, le fait qu’il envoie l’échantillon à l’extérieur pour les analyses. Lui connaît non seulement la composition totale de l’échantillon, il connaît tout ceux qui est à côté comme habillage que l’Etat ne connaît. Si c’est un octroie d’or l’Etat ne connaîtra que le nombre de gara. Mais celui qui a envoyé à l’extérieur connaîtra tous les alliages de l’or et les autres minerais qui l’accompagne. Aujourd’hui qu’on prouve à l’Etat que ce sont des pertes. J’aimerais bien les demander si l’argent est une impureté. L’argent n’est pas une impureté pas aussi des alliages comme le platine, le platine est plus cher que de l’or. Je pense que connaît la qualité, maintenant que c’est une priorité de l’Etat, on doit aussi le matérialiser sur le terrain. Car, nous sommes en train de faire une vente à l’aveuglette. A partir du moment ce sont les résultats des sociétés que nous prenons pour faire les calculs. C’est une question d’intérêt les sociétés elles sous-evaluent pour ne pas payer beaucoup. Mais quand c’est l’Etat qui évalue, l’Etat donne la valeur exacte pour que nos minerais soient payés aussi en fonction de leur valeur marchand. Ça c’est le premier volet« .
Dans cette lancée, elle a rassuré les investisseurs d’être serein aucun tort ne sera commis à leurs égard: « nous rassurons les partenaires de sociétés minières qu’on ne fera pas de tort. Nous sommes là aussi pour eux. Ça va leur aider aussi à diminuer non seulement en dépense mais en temps. Pour celui qui doit expédier, il paye beaucoup de transports et autres frais liés à l’expédition. Et, il y a le délai et le temps mais quand c’est sur place on va donner des coûts compétitifs et dans les délais raisonnables. Donc, c’est pourquoi aujourd’hui nous tenons à cet atelier. De l’autre côté l’Etat ne peut pas trop dépenser et garder les équipements en stock, c’est pour les valoriser afin qu’il ait un retour sur investissement de financer d’autres investissements« , précise la Directrice Magassouba.
« Mon voeu le plus ardent dès la sortie de ce atelier, Dieu sait faire des choses. Aujourd’hui, le premier ministre était parmi nous. Il doit savoir ce que nous voulons réellement. C’est de prendre une décision gouvernementale, faire un rappel aux sociétés ce qui n’était pas respecter hier, aujourd’hui nous voulons ce respect. Et, dès maintenant nous nous voulons mettre en application. Ce n’est pas pour rien on a acheté des équipements (…) », a-t-elle conclu.
Goua Guilavogui
