Que font les institutions et Politiques Africains Face à l’atrazine, un herbicide mortifère en vrac sur les marchés Africains, pourtant interdit par la jurisprudence Européenne ?
En attendant notre vengeur là-haut et le jugement d’un jour pour les fabricants occidentaux, l’Afrique doit-elle se plier au silence criminel de l’omerta du monde du business et continuer à porter pour l’éternité, la lanterne de toutes les tares du monde ?
La réponse est sans ambages c’est non !
Mais nos institutions et gouvernants africains ont-ils conscience de la gravité du phénomène.
Les institutions et Politiques africains doivent imposer une jurisprudence régulatrice à la place de jouer éternellement aux maillons faibles.
L’atrazine est un herbicide toxique interdit sur le marché européen, mais paradoxalement produit par les industries européennes et destiné au marché Africain sous prétexte que l’arrêt des usines de fabrication risque de créer des chômeurs en occident.
-Ah bon ! la morale a foutu le camp face à la machine infernale du monde du business !
-L’Afrique est-elle un continent né pour subir la misère nonobstant son désir de retrouver l’universel du monde de la souveraineté ?
-Pourquoi nos politiques et institutions ne se font pas entendre dans un domaine en l’occurrence la santé des populations qui reste le pilier central de tout développement, le barycentre de toute croissance ?
-Peut- on parler de complicité passive sur fond de faiblesse ou corruption ?
Autant de questions avec tout son cortège de gravité pensive.
Faut-il rappeler que le rôle fondamental de la puissance publique est de garantir la sécurité, protéger et promouvoir les intérêts nationaux.
En acceptant ces produits toxiques sur le marché africain, on peut dire sans risque de se tromper que les autorités publiques africaines ont failli à leur devoir, devenant ainsi l’élite de la destruction de leurs propres nations face à l’omerta des politiques et industriels européens.
Pour rappel, l’atrazine est un pesticide toxique utilisé en phytothérapie qui agit en bloquant la photosynthèse de certaines plantes, exposant ainsi la population riveraine à un régime de toxicité chronique avec bien évidemment la survenue des maladies graves comme le diabète, le cancer, l’infertilité, les malformations et d’autres troubles neurologiques comme l’Alzheimer, le parkinson.
L’effet inhibiteur des molécules d’atrazine se manifeste également par la destruction de la faune et flore aquatiques et singulièrement les poissons, un maillon essentiel de notre chaine alimentaire.
L’Union africaine, la CEDEAO etc. Doivent faire preuve de réactivité avec conscience exalté en appliquant une politique rigoureuse de jurisprudence et éviter de se contenter de subir dans l’omerta, le bon vouloir d’un business basé sur du deux poids deux mesures :
On produit en occident des substances toxiques dont l’utilisation est interdite sur le marché européen, mais malheureusement ces produits sont livrés de façon outrancière sur les marchés africains, comme si la vie et la santé de la population africaine n’avaient aucune valeur.
« Le complexe d’infériorité est le vrai visage de la misère universelle. » Claude May
L’éveil de la conscience collective africaine est plus que nécessaire, c’est primordial pour stopper certaines velléités déraisonnables.
Comme dit l’autre « La santé c’est comme la richesse, il ne suffit pas de l’avoir, il faut savoir la conserver. »
Docteur Solian Konaté
Praticien Hospitalier Permanent des hôpitaux de France
Chirurgien Orthopédiste et Traumatologue au CHHB