Reprise des manifestations : diverses réactions des politiques
Suite à l’annonce du bureau politique de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) par rapport à la reprise des manifestations de rues après les examens nationaux pour exiger notamment la libération des détenus politiques. Une annonce diversement appréciée par les acteurs politiques de la mouvance et de l’opposition.
Dans son intervention le vice président du Parti pour le Progrès et le Changement s’est réjoui de la décision du parti de Cellou Dalein Diallo. « Cette décision de l’UFDG est une décision très salutaire. Parce que avec la crise que nous vivons aujourd’hui, depuis la présidentielle du 18 octobre, la Guinée est bloquée en ce sens que les gens se retrouvent en prison sans procès ni jugement. On est bloqué, les lois son bafouées. Les gens sont interdits de sortir hors du pays. La jeunesse végète dans le chômage et la consommation de la drogue. On est bloqué parce que les fils du pays ne dialoguent pas », a déploré Abdoul Mazid Bah.
De son côté, le parti au pouvoir a estimé que cette décision de l’UFDG n’arange la paix dans le pays. « Les marches politiques ont toujours connu le décombre macabre. Il y a eu des morts, des blessés, même des handicapés et de destruction de bien public. Sachant ça, je pense que moralement, c’est une responsabilité lourde pour un leader aujourd’hui de vouloir reprendre la même chose. Alors que les solutions ne tomberont pas du ciel quand on marche. On n’a marché pendant 10 ans, rien n’a abouti. On marche pour avoir le dialogue et il est ouvert sur un plateau d’or. Je pense qu’il faut commencer là où on doit terminer. On va marcher dix ans, c’est au tours d’une table qu’on va venir pour parler des problèmes », a indiqué Sékou Nana Sylla, membre du RPG.
