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Viols à l’orphelinat de Dabompa : non-lieu pour Laurence Rouyer, fondatrice du centre

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L’affaire avait fait les choux gras de la presse en avril dernier quand l’orphelinat « Maison du Bonheur » sis à Dabompa, dans la commune de Matoto a été secoué par une histoire de viol massif impliquant le mari de la directrice générale de l’établissement social. Djibril Camara a été depuis interpellé, inculpé pour « viols et harcèlement sexuels sur mineures » et placé sous mandat dépôt à la Maison centrale de Conakry, la plus grande prison du pays.

Cinq mois après le déclenchement de cette affaire, Laurence Rouyer vient d’être blanchie par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Mafanco. La fondatrice de ce central d’assistance aux orphelins et enfants démunis a bénéficié d’un non-lieu concernant son inculpation pour « des faits de complicité de viol et harcèlements sexuels sur mineures« . Un ouf de soulagement pour cette française qui réside en Guinée et très connue dans les milieux associatifs sociaux pour venir en aide aux enfants vulnérables.

Le 16 mai, ce dernier l’avait placé sous contrôle judiciaire avait notamment interdiction de quitter la capitale Conakry sans autorisation préalable. Dans un communiqué, l’administration de l’orphelinat s’est réjouie de la décision judiciaire et s’est dite prête à continuer à coopérer pour que justice soit faite pour les enfants victimes de viol. Ce centre héberge à ce jour 95 enfants orphelins dont l’âge varie entre 0 à 16 ans. « Notre administration se réjouie et salue toutes les bonnes volontés qui n’ont pas cessées de nous assister afin de faire face aux obligations qui nous incombent quant à la prise en charge des enfants pour la scolarité, la nourritures« , a martelé l’association.

Alpha Oumar Diallo

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