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À mon ami et frère Ibrahima Blasco Barry [Par Abdoulaye Condé]

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C’est avec commotion que j’ai pris connaissance du contenu de ton ouvert message posté hier. J’en suis flatté et très honoré. Mais, à vrai dire, je  tiens à le dire et préciser, la vocation de ce témoignage n’était pas pour te faire plaisir, loin s’en faut, mais celle de remplir une obligation, celle de la vérité, de la sincérité que je dois à notre frère Antonio Souaré. Boucher les oreilles et fermer les yeux face aux mensonges, à la délation, bref au crime a ses implications de responsabilité morale et psychologique dans l’acte commis. Je ne suis pas prêt à l’assumer pour faire plaisir ou plaire aux faibles esprits.

Ma profession m’a forgée une culture de rigueur intellectuelle. Dès lors que je suis convaincu d’un fait, je l’affirme haut et fort, et l’assume pleinement.

Durant ces années, je crois être mieux placé pour évaluer le dévouement, la sincérité ou l’utilité des uns et des autres au Président Antonio Souaré.

Sur ce registre, et depuis 2012, quand le Président Antonio Souare, en compagnie de son ami Prési Laye Oumar Koulibaly, est arrivé à Franceville à l’occasion des phases finales de la CAN de l’année en question offrir des bazins à votre Comité Exécutif fraîchement élu et soutenir le Syli National, j’observe le monde du Football Guinéen.

Depuis ce jour, où nous étions sur le terrain d’entraînement du Syli National en présence de l’actuel Premier Ministre, Kassory Fofana, qui n’était pas encore au Gouvernement, depuis ce jour dis-je, je t’observe également. Je ne rentre dans aucun detail, mais je défie quiconque de citer un signe, un fait, un geste tant soit peu de deloyauté de ta part à l’égard du Président Antonio. La perfection n’est pas humaine, à ce titre, les erreurs sont possibles encore qu’elles sont à prouver, mais j’affirme solennellement que ta disponibilité, ton respect et même ton amour pour l’homme ne souffrent d’aucun doute chez moi. Sincèrement, c’est à moi de te remercier pour m’avoir toujours écouté dans des moments parfois difficiles et mêmes cruciaux et refuser de suivre ceux qui, je sais de quoi je parle, ont tenté de te dresser contre le Président Antonio.

Si je connaissais à titre individuel certains dans le monde du Football grâce à l’école ou le voisinage dans les quartiers, ma familiarité avec ce milieu ne l’a été qu’au service du Président Antonio Souaré. À cet égard, je crois avoir observé, analysé et mieux connu les uns et les autres. Nous avons eu, je le rappelle, des rapports difficiles, conflictuels, mais ma conviction de ton dévouement au Président Antonio Souaré a rangé dans les placards à jamais nos guéguerres personnelles.

Ton message me donne également l’idée d’évoquer la prochaine fois, l’histoire de ceux que tu as qualifiés de  » Hommes dits forts ».

En attendant, je tiens à synthétiser mon interview pour certains dont l’analphabetisme ou la paresse intellectuelle n’ont pas permis de lire l’intégralité ou de comprendre un discours tenu pourtant dans un Français, le plus élémentaire possible.

1 – J’affirme que nul dans l’entourage immédiat ou lointain d’Antonio ne peut atteindre ma cheville en matière de fidélité, de loyauté, de sincérité. Je suis ni démagogue, ni opportuniste encore moins un profiteur.

2 – Que mes relations, avec lui ou avec n’importe qui en Guinée, n’ont jamais été motivées par l’argent ou calcul mesquin.

3 – Que je n’accepte pas d’être comparé à ceux qui sont attirés par des intérêts personnels.

Ce message s’adresse principalement à ceux qui croient pouvoir prospérer dans le mensonge, la délation, la faiblesse, à ceux qui manquent de caractère et se livrent à toutes les bassesses pour exister.

4 – Que le Président Antonio n’a pas été soutenu par ceux qui l’ont entraîné dans le conflit de la Fédération Guinéenne de Football et n’a pas non plus bénéficié du soutien politique qui aurait pu éviter sa situation actuelle.

5 – Que je suis pas de ceux qui encouragent encore moins applaudissent les énormes dépenses qu’il effectue de sa poche à la place de la Fédération elle-même, des sponsors ou de l’Etat.

6 – Que mon souhait pour lui, avec le potentiel qui est le sien, est de se tourner vers des investissements durables et fructueux pour lui, pour sa Famille.

Sur ces points et bien d’autres, je suis intraitable.

Encore, une fois, merci mon cher ami et frère.

 

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