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Bachir Barry : « nous avons besoin d’un Thomas Sankara et non d’un Robert Mugabé »

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Comprendre la politique Guinéenne, c’est lire un livre à l’envers, une lecture de plus en plus compliquée avec des verbes conjugués à double temps avec des vacillements d’idées dans tous les sens imaginables. Cette politique intrépide inaccessible nous donne parfois envie de surfer sur d’autres vagues parce que dit-on ‘’devant l’impossible nul n’est obligé ’’.

Sinon comment pourrait-on comprendre que tout les membres d’un cartel soit interpellé et que le baron suprême soit en totale liberté entrain de changer de destination tel un vacanciers à la conquête du monde. Qu’on arrête ce tintamarre médiatique, qu’on nous sorte de ce populisme à la Goebbels et qu’ils mettent aux arrêts le seul parrain de tous ces cadres véreux recruté pour piller nos richesses à l’occurrence du fama national pour être entendu devant la CRIEF à fin d’éclairer nos lanternes sur toutes ces malversations financières à moins que cette même CRIEF ne soit un outil de diversion conçu par le CNRD comme nous l’a habitué le Mandela made in Guinea le professeur de la déception, grâce auquel les Guinéens sont tous devenu des experts en analyse politique.

Après tous ces espoirs déçus, le CNRD ne devait point s’égarer dans des minuscules calculs politiques du ‘’ tel pourrait freiner notre élan ‘’ en s’acharnant contre un homme politique, un seul, qui représente le seul dépotoir de toutes les mauvaises décisions des dirigeants de ces dernières années en Guinée. L’acteur change, mais le scénario du synopsis semble rester le même, les joueurs ont changé de maillots, mais l’adversaire reste le même, que des mélancoliques, nostalgiques du régime de Condé, c’est d’ailleurs ce qui nous amène parfois à croire que le professeur a bien négocié son départ de sekoutoureya.

Nous avons besoin d’un Thomas Sankara et non d’un Robert Mugabé, nous voulions acclamer un Jonnhy Rawlings et non d’un Kabila, nous voulons à présent d’une junte capable de prendre de bonnes décisions, de donner la latitude à la justice de travailler en toute indépendance, éviter surtout de téléguider celle-ci dans l’optique d’éliminer un tel au profit de l’autre. Qui pouvait un jour prédire cette fin lamentable des putschistes du CNDD qui sans nul doute avaient de véritables ambitions au départ, mais se sont laissés berner par des conseillers futilistes à l’afflux du gain ? Attention à l’ivresse du pouvoir, aux troubadours mélancoliques déguisés en Saints, ceux qui ont jadis trompé dans l’ombre ton mentor, ils te tromperont sans aucun scrupule donc à toi Colonel sauveur de savoir écouter, analyser, synthétiser ce qu’on te chuchote à l’oreille, car tout ce qui brille n’est pas de l’or.

Outre les pièges politiques tendus ici et là entre politiciens et dirigeants, il reste clair que le dernier mot revient au peuple qui continue à croupir dans les méandres de la précarité conséquence d’une gestion calamiteuse de dirigeants vicieux qui continuent à se reconvertir en politique pour encore nous confisquer notre avenir agonisant, honte à vous! Mais rien d’étonnant face à une jeunesse inactive, coincé entre les réseaux sociaux et les futilités de toutes les couleurs, car dit-on ‘’la nature a horreur du vide’’, quand bien même qu’il existe une autre frange de cette couche juvénile qui se voit refuser des opportunités de façon flagrante pour des raisons X ou Y.

Seul la lutte libère !

Bachir BARRY (Activiste224)

1 commentaire
  1. Diallo Abdoulaye dit

    Belle analyse très cher

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