« Des policiers corrompus » accusés d’être à l’origine de l’Accident mortel de Sangoyah
Suite l’accident de la circulation qui a fait plusieurs morts, des blessés et des engins endommagés le vendredi 13 mars 2020, certains ont témoigné la façon dont ce drame s’est produit. Nombreux sont ceux pointent un accusateur contre les policiers qu’ils pensent être des corrompus.
Selon des sources d’information, le camion qui commis cet accident était en provenance de la Cité Enco 5 lorsque son système de freinage a lâché. Poursuivant sa folle course, il s’est tout d’abord heurté à l’une de des dalles trouvant sur le trottoir, écrasé un taxi au passage avant de finir sa course sur deux autres véhicules stationnés non loin du rond-point central.
« Nous on était dans la mosquée, c’est le bruit du camion qu’on a entendu, il y a même des gens qui sont sortis de la mosquée pour venir voir les faits mais moi personnellement, je suis resté en place jusqu’après la prière. Quand on est descendu, on a trouvé que la camionnette a traversé la route, il est parti garer derrière la pharmacie avec des dégâts matériels très importants et humains. On nous a dit qu’il y a eu deux morts, une femme et un motard mais personnellement comme il y avait beaucoup de monde, je n’ai pas vu les corps », a raconté Mamadou Kaita, responsable syndical de la ligne Sangoyah-Enco 5.
Ces motards ont eu la vie sauve grâce à leur instinct naturel. Avec eux, Boubacar Barry, responsable syndical a vécu la scène avec stupéfaction.
« On a parlé fatiguer qu’on ne veut pas que les camions descendent par là. Ce sont policiers corrompus qui laissent les camions descendre par là. A chaque fois, nous enregistrons des accidents mortels sur cette route », a déploré Boubacar Barry, responsable de la sécurité des motards de Sangoyah.
Le manque de visite technique et le non-respect des consignes de circulation sont les principales causes de cet autre accident de Sangoyah où la descente des camions en direction de la cité Enco 5 est pourtant interdite. Parmi les personnes décédées l’on compte une femme nourrice, dont l’enfant a survécu. Blessé, le miraculé a bénéficié de soins d’urgence avant d’être identifié puis rendu à sa famille.
Ibrahima Barry
