Entretien routier : les citoyens de Kassonya confrontés à un calvaire à cause du mauvais état de leur route

En cette saison pluvieuse, tout comme Conakry, la préfecture de Coyah présente un autre visage. A Kassonyah, un district situé dans la commune de Maneah, les citoyens de cette localité vivent le calvaire depuis la tombée des premières gouttes d’eau. Aujourd’hui, la route principale qui mène vers cette localité est dans un état de dégradation très poussée. Une situation qui empêche les usagers de se déplacer. Face à cette situation, ils lancent un cri de cœur à l’Etat guinéen.
Situé dans la sous-préfecture de Manéah, dans la préfecture de Coyah, aujourd’hui l’état de la route principale qui mène vers Kassonyah est dans un état de dégradation très poussé. Pour se rendre dans cette localité, il te faut un parcours de combattant.

Comme vous le constater à travers ses images, cette localité n’a jamais connu de bitumage, ni de caniveau pour l’évacuation des eaux de ruissellement. Face à cette situation, ce citoyen accuse les autorités d’avoir manipulé les citoyens avec des fausses promesses.
« Chaque année ils viennent mesurer cette route soit qu’ils vont la réparer mais sans suite. Chaque fois il y a des accidents, des attaques et accidents. Pendant les élections ils sont venus nous dire de voter mais après cela ils nous abandonnent », a indiqué Issiaga Camara Citoyen de Kasonyah.
Si, aujourd’hui, cette localité se félicite de ce pont installé à la rentrée de Kansoyah, les difficultés sont aussi nombreuses et les conducteurs de taxi se disent inquiets.

« La route n’est pas du tout bonne. De 36 a Kassonyah, c’est la même chose. Pendant qu’il faisait ce pont, on s’attendait à ce que les travaux soient élargis sur toute la route mais hélas c’est le contraire. Depuis 15 ans je n’ai jamais vu une machine ici même pour tracer une déviation », a déploré Ibrahima Sory Camara, conducteur de Taxi.
Il y a 24 heures, les conducteurs de taxi moto avaient arrêté toute activité contre la hausse du prix du carburant et le refus des autorités qu’ils augmentent le transport. Thierno Mamadou Bah revient sur cette journée agitée.
« Les autorités doivent nous aider, aujourd’hui personne ne peut faire la surcharge et rouler sans risque de tomber. Il faut qu’ils nous aident, nous souffrons à Kanssonyah », a dénoncé Thierno Mamadou Bah conducteur de Taxi-moto.

Le vice-président des conducteurs de taxi moto dans la zone de Maneah, Naby Laye Moussa Bangoura s’insurge contre la dégradation de cette route avant d’inviter les autorités à agir.
En attendant la fin des négociations entre les autorités et les conducteurs de taxi, les activités ont repris sur cet axe pour le bonheur des usagers. Pour l’instant, la route dicte sa loi sur les engins.