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Environnement : le ministre Oyé Guilavogui impressionné par les efforts de la société Rusal/Friguia

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Le ministre d’Etat en charge de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui, en compagnie du chef de la représentation de Rusal en Guinée, Alexandre Bregadzé, et du préfet de Fria Hadja Gnalen Condé a visité lundi 3 février, les installations de l’usine d’alumine Rusal/Friguia, située à 160 Km de la capitale guinéenne.

L’objectif de cette visite du ministre Oyé Guilavogui dans les installations de l’usine Friguia est de prendre connaissance du programme écologique de Rusal, et de voir les nouveaux équipements installés par la société pour le respect des normes environnementales.

C’est dans la salle de conférence de l’usine qu’une projection sur le programme environnemental de Rusal a été faite devant le ministre et sa délégation.

A la fin de la projection il est ressorti qu’en juin 2018 l’usine Friguia S.A. a été lancée avec succès. Le coût total des dépenses de réhabilitation de l’usine s’est élevé à 125 millions USD, 5% de ce montant (6,25 millions USD) ont été destinés aux activités environnementales.

Plus de 1500 unités d’équipements de production ont été remise en état, 144 kilomètres du chemin de fer sont réparés, les chaudières N° 1 et N° 2 ont subi une réparation capitale avec la mise en service de la chaudière N° 4 équipée du système automatique de contrôle moderne.

L’installation d’un nouveau générateur de vapeur N° 1 de la marque «BONO ENERGIA» avec un brûleur moderne de «SAACKE». Les générateurs de vapeur N° 2, 3 sont également équipés de brûleurs de ce type.

Les activités ont permis daméliorer significativement la qualité de la combustion du carburant et de réduire la concentration de monoxyde de carbone (CO) dans les gaz d’échappement en dessous des valeurs rréglementaires.

Récemment   la société a investi encore un montant d’Un million de dollar américain pour le respect des normes écologiques.

Les activités environnementales ne sont pas seulement pour l’usine mais, c’est aussi pour les populations de Fria. C’est pourquoi d’ailleurs, ils ont procédé au reboisement des zones impactées, à la réduction de la poussière produite par l’usine, désormais Rusal / Friguia n’utilise plus de dynamitage une technologie moderne d’extraction de la bauxite est utilisée.

Apres la projection, le ministre Oyé Guilavogui a été invité à visiter les installations de l’usine.

Au terme de cette visite guidée, le ministre de l’Environnement s’est dit satisfait du travail de Rusal. Car, pour lui, cette usine est sur une voie souhaitée par l’Etat Guinéen. Mais au-delà de ses bonnes installations, Rusal fournit également de l’eau potable à la population de Fria.

« J’avoue que j’ai été fortement impressionné par les efforts qu’ils ont fourni depuis qu’ils ont pris la charge de la gestion de cette usine, il y a eu des centaines d’équipements remplacés et de dernière génération, ils ont injecté plus de USD 125 millions c’est extrêmement important, également la production de l’eau pour la population ils ont fait de gros efforts, globalement je suis très, très satisfait de l’usine Friguia. Cette usine je l’ai connu à l’enfance j’ai vu des choses à cette époque qui ne sont plus là tout ce qui est installé c’est du neuf sur tout cette station de pompage je félicite les autorités de Rusal», a dit. Oyé Guilavogui.

Pour sa part, le chef de la représentation de Rusal en Guinée, Alexandre Bregadzé, a rassuré les autorités guinéennes de la volonté de la société à faire plus d’efforts pour un meilleur fonctionnement de l’usine Rusal/Friguia.

« De nos jours, on ne fait pas seulement la restauration de l’usine, mais aussi sa modernisation. Nous ferons en sorte que Friguia soit à la hauteur des attentes de l’Etat guinéen, mais aussi celles de la population. », a-t-il promis.

Cette visite du ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts dans la ville minière a été clôturée par une remise de dons de Rusal à une trentaine de groupements féminins. Ce don d’équipements est essentiellement composé d’outils pour la saponification, la teinture et la culture maraichère. Ce, pour favoriser l’autonomisation des femmes.

Fatoumata Binta Diallo

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