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Le PNUD s’active pour le Développement de l’aquaculture en Haute Guinée

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Le comité de pilotage du projet d’appui au développement de l’aquaculture en Haute Guinée a tenu une réunion à Conakry ce mardi 4 février 2020. Objectif, parler du plan de travail annuel 2020.

Dans son exposé, Eloi Kouadio IV, Représentant Résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a dit que le secteur de la pêche représente 3,6% du PIB et générera 100 mille emplois dont 25 mille pour la pêche continentale.

«Selon une étude de la FAO, 40% des protéines animales consommées dans le pays proviennent de la pêche. La pêche continentale est principalement pratiquée dans la région de la Haute Guinée avec une capacité de production de plus de 13 mille tonnes par an. Quant à la Moyenne Guinée, elle présente d’innombrables atouts encore insuffisamment exploités. C’est pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés que ce projet a été lancé sur financement du PNUD et du Japon à hauteur d’1 million 200 mille dollars. C’est donc, dans ce cadre que l’Agence nationale de l’Aquaculture de Guinée (ANAG), dans son partenariat avec le PNUD et le soutien financier évoqué plus haut que le Japon a décidé de lancer ce projet pilote de développement de l’aquaculture durable en Haute Guinée dans le souci d’améliorer la disponibilité de poissons en marché local, bref de contribuer à garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle. Plusieurs activités ont été réalisées, mais leur mise en œuvre conformément au plan de travail annuel (PTA) n’a pas été forcement exécuté en toute plénitude. C’est pourquoi le présent comité de pilotage s’obligera à donner les orientations nécessaires afin que le plan de travail annuel 2020 puisse combler les insuffisances de l’exercice précédent et offrir de nouvelles perspectives pour la pleine réussite des activités ainsi planifiées », a-t-il indiqué.

De son côté, Sona Camara, Cheffe de cabinet du ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, a fait savoir que la Haute Guinée est particulièrement vulnérable à l’insécurité alimentaire, faisant face à de faibles précipitations par rapport à d’autres régions et exposée aux effets du changement climatique.

Selon elle, En période d’inondation, les poissons du fleuve Niger et ses affluents migrent vers les plaines d’inondation et les mares.

«Après une période de croissance de plus ou moins 7 mois, ces poissons sont pêchés par les communautés une fois l’an à l’occasion d’une cérémonie spéciale dite Fête de la mare. Jadis, ces mares étaient relativement profondes, produisant assez de poissons », a-t-elle indiqué.

A l’en croire, au fil des ans, ces mares commencèrent à s’envaser et à s’ensabler à cause de la dégradation de l’écosystème, réduisant considérablement la cuvette et par conséquent, leur productivité.

Mamadou Aliou Barry

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