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Gaoual et Chérif quittent la Guinée : un prétendu d’exil politique ?

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Le parti UFDG continue à réclamer la liberté sans condition de ses cadres et militants incarcérés dans les différentes prisons du pays après la présidentielle du 18 octobre 2020. Neuf mois de prison sans procès, des voix se sont levées pour dénoncer les bavures du régime en place. Suite à des pressions pour la libération des détenus politiques, l’administration pénitentiaire a accordé une semi-liberté surveillée à certains cadres du principal parti de l’opposition UFDG, notamment Ousmane Gaoual Diallo, Cherif Bah et Cie. Une décision qui y va à l’encontre de la loi selon certains avocats.

Plus loin, ils ont précisé qu’une condition de semi-liberté n’est accordée qu’à un détenu déjà jugé et condamné par un juge. Même si le parti d’opposition UFDG s’est réjouit de cette semi-liberté surveillée accordée à ses cadres, il a cependant déploré l’incarcération de plusieurs autres détenus. Pendant qu’il profitait de la chaleur familiale après 9 mois d’absence, à sa grande surprise, Abdoulaye Bah s’est vu arrêté encore de nouveau pour être déféré à la maison centrale de Conakry. Il est accusé d’avoir violé les principes de semi-liberté qui lui ont été accordés avec ses camarades de l’UFDG. Le 16 juin dernier, après examen de leurs dossiers par un collège de médecins, a répondu à leur demande d’aller se faire soigner en Europe.

Finalement, Ousmane Gaoual Diallo et Cherif Bah ont été autorisé d’aller se faire soigner à l’étranger. Les deux opposants ont quitté le pays ce dimanche pour la France. Pendant ce temps, certains restent toujours incarcérés et les vacances judiciaires se poursuivent dans la grande discrétion en Guinée. Aujourd’hui, est-il possible qu’un procès se tienne sans les deux qui savent comment ils ont quitté leur pays. Sont-ils en exil forcé ? Pour certains observateurs, la faveur accordée à ses deux accusés aurait été une seule vocation, les retourner contre leur formation politique. En attendant que leurs dossiers soient de façon générale devant un juge, d’autres opposants au troisième mandat d’Alpha Condé, croupissent toujours en prison.

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