Koloma : un vieillard fait disparaître le sexe d’un policier après une chaude dispute

Ne dit-on pas qu’en Afrique, malgré l’avancée de la modernité, certains africains conservent les connaissances ancestrales du continent ? Quelle sera notre réaction quand on apprend que notre phallus n’est plus là ? C’est cette scène surréaliste s’est produite ce mercredi 27 mai aux environs de 12 heures à Koloma-Marché, dans la commune de Ratoma.

Ce jour restera inoubliable pour l’agent de la police NKS qui a eu des échanges vifs avec un septuagénaire. En effet, d’après des témoins de la scène. L’homme en âge avancé venait à partir de sa moto en sens interdit en provenance de Bambéto. Un des policiers stationnés à quelques pas de l’échangeur l’immobilise. L’agent indique au vieillard qu’il a fait une infraction. En plus d’avoir emprunté un sens inversé, le vieux ne portait pas de masque anti-covid-19 dont le port est rendu obligatoire par une décision du Chef de l’Etat, Alpha Condé.

Une double peine que le policier est déterminé à faire payer le septuagénaire. Ce dernier reconnaît ses fautes et se justifie par un problème d’urgence dont il devait résoudre. Mais l’agent est catégorique, le contrevenant doit payer. Le vieillard insiste à demander pardon, le policier rétorque et arrache la clé de la moto. Quelques minutes plus tard, quelques citoyens commencent à s’interposer pour plaider en faveur du vieux. Notre policier insiste.

Quelques instants plus tard, l’agent ne sent plus le mouvement de ses couilles. C’est la panique ! Le policier ne sait plus sur quel saint se vouer. Il informe ses collègues policiers qui viennent pour l’aider à plaider. Des citoyens ayant eu le parfum de la scène demandent au septuagénaire de pardonner le policier « indélicat ». Après différentes tractations, le vieillard accepte de faire revenir le sexe du policier dans son pantalon. Le policier remet la clé au vieux qui poursuit son chemin. Interrogé par Verite224.com ce jeudi matin 28 mai, un policier qui a assisté à la scène s’est contenté de répondre qu’il s’agit « juste d’un incident »

A Conakry et particulièrement à l’intérieur du pays, des scènes similaires sont régulièrement enregistrées. En 2019, à Kérouané un juge avait été rendu sourd et muet par des féticheurs qu’il avait décerné un mandat d’amener.

Fatoumata Binta Diallo