Labé : une fête de l’indépendance aux couleurs de la réconciliation

La fête de l’indépendance à été célébrée dans la cité de karamoKo Alpha mo Labé en ce deux octobre 2021.
Une célébration qui aura particulièrement mobilisé les citoyens de la ville qui n’ont pas voulu se faire compter l’événement.
Sur une esplanade du palais de la Kôlima et de la place des martyrs réfoulant de monde, qui arborant un t_short et dans une scénographie militaire très aboutie devant laquelle la nouba du camp En hadj Oumar Tall guettaient les autorités, ces dernières sont arrivées à 10 h et 08 mn vêtus d’une veste pour le vice maire et de leurs tenues d’apparat kaki pour les gouverneur et préfet.
Devant la stèle dédiée aux martyes les autorités ont de suite déposé la gerbe traditionnelle au son du clairon crachant sa salve de l’habituelle musique de deuil qui ponctue les cérémonies du genre.
Avant l’ouverture des discours, une sacrée pagaille éclate devant les officiels à cause des nombreux usurpateurs qui appareils en main de faisaient passer pour des agents de la presse, quelques minutes sont nécessaires pour que le DPJ et certaines forces de l’ordre canaliser la situation et établissent un cordon.
Le premier discours officiel lu à été celui du vice maire Mamadou Aliou Sampiring Diallo :
<<Ce samedi 2 octobre 2021 est une date historique qui marque l’accession de notre pays à l’indépendance pour y arriver tous les blocs ont fait front en faveur du non lors du référendum du 28 septembre 1958, certes le chemin n’a pas été facile mais il ya eu des acquis grâce à l’unité et à la cohésion nationale…>>
Le préfet Colonel Seny Silver Camara a lui préféré s’accentuer sur le sacrifice humain et matériel des prédécesseurs qui a permis d’arracher l’indépendance de la Guinée invitant au passage la foule à les honorer par l’observance d’une minute de silence.
Le dernier discours tenu à été celui du Colonel Tamba Kalas, gouverneur de région :
<< Depuis 63 ans d’indépendance, force est de reconnaître que notre pays n’arrive pas à s’offrir ce bonheur tant souhaitée malgré toutes ces ressources du sol et du sous sol.
Pour changer cet état de fait, nous devons nous lever nous battre, une synergie d’action concertée à travers une vision claire et des objectifs clairs et précis conformes aux aspirations…>>
Un responsable syndical rencontré est sous le charme de la mobilisation et la compare aux festivités du genre dans les années 78.
El hadj Lamine Sangaré dit prier pour que l’ambiance dont il a été témoin là se traduise en acte d’aisance.
Ousmane K. Tounkara