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Organisation d’un atelier régional d’identification et validation des thématiques de Recherche Opérationnelle dans les pays du PO à Conakry

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75 participants prennent part à un atelier régional d’identification des priorités de l’Agenda de Recherche du Partenariat de Ouagadougou qui se tient du 10 au 12 octobre 2022 à Conakry. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un renforcement des capacités sur des mécanismes de repositionnement de la planification familiale au sein des 9 pays membres du partenariat de Ouagadougou, l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO).

Dr Diallo Ndouga de UNFPA Guinée a dans son discours de circonstance au nom des partenaires techniques et financiers du partenariat de Ouagadougou, remercié l’Unité de Coordination du partenariat d Ouagadougou pour la tenue de cette rencontre importante sur l’identification et la validation des thématiques de Recherche Opérationnelle dans les pays du PO que sont Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo

En effet, poursuit il c’est un honneur pour nous UNFPA et en compagnie d’USAID, d’assurer les fonctions de chef de file des partenaires techniques et financiers de cette organisation qui est un exemple d’efficacité dans le domaine du partenariat multifactoriel

Comme nous le savons, l’Afrique a la croissance la plus rapide en termes de population de femmes en âge de procréer. Entre 2010 et 2020, L’Afrique et toutes ses sous-régions ont réalisé des progrès en prévalence contraceptive moderne. Cependant la plupart des croissances en prévalence contraceptive moderne sont notées en Afrique de l’Est alors que l’Afrique de l’Ouest reste moins performante

Depuis la création du partenariat de Ouagadougou en Février 2011, au Burkina faso , des résultats appréciables ont été notés au sein des pays du Partenariat de Ouagadougou , entre autres, dans le domaine du positionnement prioritaire de la planification familiale dans les politiques publiques de développement, dans la mobilisation de ressources notamment domestiques pour l’achat des produits contraceptifs

Cependant ces pays restent caractérisés par des taux de prévalences contraceptives faibles (en moyenne 12% au niveau régional), des besoins non satisfaits élevés (en moyenne 1 femme sur 4) et des taux de mortalités maternelles élevés (en moyenne 998 décès pour 100 000 NV) Cela dit des défis programmatiques et socio culturelles restent à être relevés. Pour cela, des interventions adaptées et efficientes sont nécessaires ;

Dès lors, il s’avère indispensable de baser ces interventions sur les évidences, l’innovation et la connaissance scientifique et technique d’où la place prépondérante que doit occuper la recherche notamment opérationnelle dans nos programmes de santé de la reproduction et particulièrement la planification familiale affirme Dr. Diallo de l’UNFPA

Selon lui, si les pays veulent réaliser leurs ambitions de développement durable pour 2030 et au-delà, le financement de la planification familiale est essentiel. La planification familiale est un service de santé essentiel qui doit être financé en tout temps et de façon continu avec des sources innovantes d’où l’intérêt de sa prise en compte dans la recherche

Nous partenaires techniques et financiers, nous nous engageons à poursuivre notre accompagnement au Partenariat de Ouagadougou en général et à la réalisation de l’objectif général qui se fixe cet atelier qui est « de définir une approche régionale de collaboration entre les chercheurs et preneurs de décisions afin d’instaurer une culture de prise de décision fondée sur des bases rationnelles. »

Cependant, poursuit-il ,  pour avoir des réponses scientifiques pérennes et adaptées, nous devons compter avant tout sur nos institutions locales de recherches et qui ont besoin de renforcement de capacités institutionnelles et en ressources humaines. Ensemble, avec notre engagement commun, nous bâtirons un réseau fort de recherche scientifique au bénéfice du développement socioéconomique de notre région.

Au terme de son intervention Dr Ndouga de l’UNFPA à remercier au nom de partenaires technique et financier l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou et à mi un accent particulier sur la définition au sens large de la recherche qui «inclut toute collecte de données, d’informations et de faits pour l’avancement du savoir… », et aussi à lancé un appel aux participants a se focaliser sur la définition stricte de la recherche scientifique qui est « …d’effectuer une étude méthodique afin de prouver une hypothèse ou de répondre à un question précise ».

La Directrice de l’Unité de Coordination du partenariat de Ouagadougou Mme Marie Bâ prenant la parole à mi un accent sur les faiblesses constaté lors des consultations qui ont abouti pour l’élaboration de la stratégie après 2020 du PO, une faiblesse du au manque d’implication des chercheurs et de la recherche locale.

Marie Bâ, Directrice de l’Unité de Coordination du partenariat de Ouagadougou
Marie Bâ, Directrice de l’Unité de Coordination du partenariat de Ouagadougou

Des lors, en 2020 l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) a entrepris de développer un concept pour une meilleure implication d’évidences locales auprès de nos preneurs de décision afin d’améliorer nos politiques, stratégies et programmes de santé afin d’aider à atteindre nos objectifs ambitieux de 2030 affirme Mme la Directrice

Selon Mme la Directrice nous devront nous fixer des Objectifs claire et réalisable qui   nous obligent à sortir des sentiers battus, marquer nos stratégies de plus d’ambition et d’envergure afin de nous permettre de doubler nos résultats de la phase précédente, surtout quand on connaît les contextes de plus en plus complexes dans lesquels nos pays. En effet, une rare fixation des financements au niveau international nous oblige à trouver des solutions idoines et domestiques.

Pour ces raisons, l’implication de la recherche et d’évidences est primordiales à toutes les étapes de conceptualisation, développement, mise en œuvre et évaluation de nos programmes de santé reproductive

Chers participant comme la rappelé le Pr Guiela, la mesure de succès pour nous est l’influence que cette recherche pourra voir sur vos stratégies en tant que preneurs de décision. Que peuvent faire les évidences pour nos programmes. Comment augmenter la visibilité et l’impact de la recherche local. Comment atteindre notre objectif commun d’ici 2030? nous devons tout faire pour répondre à ces questions en vue de pouvoir avancé.

Au terme de son intervention Mme la Directrice de l’UCPO mis l’occasion à profit pour remercier au nom du partenariat de Ouagadougou les partenaires technique et financier pour leur soutien inlassable au partenariat de Ouagadougou depuis 2011.

Elle a par la même occasion féliciter la Guinée, plus particulièrement le ministre de la santé et le soutien de Mme la cheffe de cabinet ici présente qui ne ménagent aucun effort pour l’augmentation continue du financement domestique pour l’achat de contraceptif. C’est un engagement que chacun de nos 9 pays ont pris et nous sommes ravies que la Guinée s’y attelé au point de dépasser ses engagements.

La cheffe de Cabinet du Ministère de la santé et de l’hygiène publique , représentante du Ministre de la santé Mme Khaité SALL, prenant la parole au nom de son ministre à rappeler le but et l’avantage pour nos pays de lancer l’initiative du partenariat de Ouagadougou sur l’urgence d’agir en 2011 qui  devrait  répondre plus efficacement aux nombreux défis de la région en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et repositionner la planification familiale dans les politiques et stratégies de développement de ces pays.

Et depuis le lancement de cette initiative poursuit – elle des efforts louables ont été réalisés par les pays dans l’amélioration de l’accès des femmes et des filles à la contraception, à en témoigner par l’augmentation sensible de la prévalence contraceptive dans les différents pays.

Cependant, de nouveaux défis en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) demeurent, au regard du contexte de notre sous-région, marquée par des crises sécuritaires et sanitaire. Pour répondre plus efficacement à ces défis,  repositionner la planification familiale dans les politiques et stratégies de développement de nos pays, il est important de bâtir nos politiques et stratégies autour des évidences scientifique issues de recherche opérationnelle pour guider la prise de décision.

C’est pourquoi, nous saluons l’initiative de la création d’un réseau de chercheur afin de lier plus étroitement la communauté de recherche locale au programme politique du PO et d’aider à renforcer les capacités de recherche locale dans le cadre de la stratégie « au-delàs de 2020 » du PO

Cet atelier régional d’échange avec les différentes parties prenantes à savoir les décideurs politiques, chercheurs et la société civile en vue d’identifier des thématiques de recherche prioritaire et connexe en SR/PF en lien avec les priorités du PO vient donc à point nommé.

J’ose espérer que les échanges entre ces différentes parties prenantes permettrons d’identifier des thématiques de recherche pertinents en Santé de la reproduction et en planification familiale qui tienne des priorités du partenariat de Ouagadougou conclut Mme la cheffe de Cabinet

Kadiatou Thierno Diallo

 

 

 

 

 

 

 

 

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