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Le port de pêche artisanale du petit bateau situé dans la commune de Kaloum dans le quartier de Coronthie fait face à d’énormes difficultés. Nombreux sont des pêcheurs qui sont en manque de place et matériels de pêches.
Des pêcheurs arrêtés, des pirogues en bois, des poissons de toutes types, des fabricants de filets de pêche, voici l’image que présente le port artisanal du petit Bateau Sis Coronthie dans la commune de Kaloum. Ici, les difficultés sont énormes, la plupart des pêcheurs n’ont pas de matériel de travail et de place pour s’installer. Suite à cette situation cette femme lance un cri de cœur aux autorités
« C’est le plus grand quartier de la commune de Kaloum. Nous les femmes nous souffrons ici. On n’a pas de place ni de matériel de travail. Tous les jours, on nous chasse ici. Ils nous disent qu’ils ont vendu ici. Donc à chaque fois, ils nous menacent de partir. On n’a aucun soutien de l’Etat. Nous venons chercher notre quotidien dans ce port. S’ils nous disent de quitter ici, où on va aller. On dit toujours qu’ici appartient Ly Saadi. L’Etat n’a qu’à essayer d’aménager ici pour nous et nous aider à avoir des matériels de travail », a lancé Adama Bangoura, présidentes des femmes mareyeuses du port Petit Bateau.
Cette difficulté s’ajoute à la cherté des produits halieutiques. Ce pêcheur depuis des années interpelle les autorités de pêche à plus de responsabilités dans le secteur artisanal.
« Actuellement nous les pêcheurs nous souffrons au port ici. Nous travaillons dans des conditions difficiles. Nous gagnons difficilement les matériels de travail. Là où nous partons pour acheter, c’est très cher. Donc, parfois si on arrive à pêcher nous sommes obligés de vendre nos poissons pour qu’on gagne un peu de bénéfice parce les matériels sont chers », a déclaré Abdoulaye Sarr, pêcheur.
La Guinée dispose d’une façade maritime de plus de 300 km et un plateau continental parmi les plus vastes de l’Afrique de l’Ouest qui s’étend jusqu’à 80 milles marins des côtes.
Ibrahima BARRY
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