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Une opposition frustrée face à une mouvance entêtée : c’est le peuple qui en souffre

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Les prochaines semaines en cours s’annonce décisive pour ce qui est du processus électoral. Face à une opposition républicaine frustrée qui réclame la reprise du processus électoral, la mouvance présidentielle semble décidé à aller jusqu’au bout de sa logique. Les appels à des manifestations émaillées de violences se sont donc multipliés, notamment lors de la manifestation du 21 Janvier 2020.

La campagne électorale pour les élections législatives du 16 Février s’achève dans deux semaines, par contre, cela n’est pas en train de se dérouler dans un climat serein. Des rassemblements ont été organisés par nombre de Guinéens au niveau des différents fiefs de l’opposition, notamment à Ratoma. Dans certains quartiers, des manifestants ont même réussi à interrompre des campagnes et détruire l’effigie de certains candidats à la députation.

A Conakry et dans plusieurs villes de l’intérieur, la manifestation a été encore plus violente que lors de la manifestation précédente. Les manifestants ont réitéré leur rejet de ce processus électoral. Un appel à une autre série de manifestation est lancé à partir du 28 Janvier.

Bien évidemment, l’ampleur du rejet ne semble pas fléchir la détermination du pouvoir en place de maintenir le rendez-vous du 16 Février et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) use de tout son pouvoir, pour donner ainsi l’impression que le processus électoral se déroule normalement.

Or, dans les faits, la contestation ne fait que s’intensifier depuis plusieurs jours, avec de plus en plus de guinéens qui meurent, dans plusieurs villes, où des manifestants s’attaquent à des biens publics et privés de manière régulière. Une contestation qui pourrait même monter d’un cran dans les jours à venir.

Dans cette actualité frustrante et controversée, il faut reconnaitre que la Guinée ressemble aujourd’hui à un bateau qui est en train de couler par la faute de son équipage. Le capitaine du bateau s’appelle Alpha CONDE, son premier officier du pont s’appelle Cellou Dalein DIALLO. Les passagers sont le Peuple de Guinée.

Ce naufrage s’arrêtera lorsque les passagers se réveilleront et se libèreront. Pour atteindre cet objectif trois solutions sont possibles :

  1. Une force d’intervention spéciale vient de l’extérieur du bateau pour libérer les passagers ;
  2. L’équipage démissionne et demande de se faire remplacer et les passagers sont automatiquement sauvés et libérés ;
  3. L’Equipage continue ses manœuvres cruels et à ce moment les passagers se révoltent pour arracher le contrôle du bateau et se libérer.

La Guinée étant un pays qui aspire à l’indépendance et la souveraineté absolue, une intervention extérieure n’est pas à l’ordre du jour et cela rend du cout la première solution impossible.

La reddition et la repentance d’un dirigeant dépend du niveau d’atrocités psychologique et physique commise. Plus un dirigeant ou un acteur public est atroce envers son Peuple, plus  il s’accroche à son petit pouvoir. Étant donné le niveau d’atrocité de nos dirigeants, nos politiques et autres décideurs, cette solution qui parait pacifique n’aura jamais lieu en Guinée.

A défaut des deux premières solutions, il ne restera au Peuple que de se prendre en charge en décidant de son propre sort.

Pour qu’une classe politique meurtrière et oppresseur du Peuple s’effondre, trois conditions doivent se réunir :

  1. La classe politique en question fait faillite
  2. Le Peuple est mécontent
  3. Le Peuple mécontent s’organise contre la classe politique

Si la classe politique guinéenne a fait faillite et si le Peuple est mécontent, il faut reconnaitre que le niveau d’organisation de ce Peuple laisse à désirer car, n’ayant toujours pas compris le jeu des politicards qui les divisent et les poussent à la violence.

En tout cas, l’évolution de la situation à partir d’aujourd’hui donnera des indications sur la suite des événements. Mais au vu de ce qui se passe à Conakry et dans plusieurs villes, il est clair que les jours à venir seront très chauds et cela au détriment du Peuple laborieux de Guinée en général et de sa jeunesse en particulier.

Cheick Oumar TRAORE

S.G du Parti de la Libération Populaire (PLP)

622 331 408 – 664 331 408 – 657 331 408

reotracheick@gmail.com

 

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